Les températures de cet été sont intenables, des forêts flambent sur l’ensemble du territoire hexagonal, et de nombreuses communes ont mis en place des restrictions d’utilisation de l’eau. Mais les vagues de chaleur et la sécheresse sont appréciées d’un groupe en particulier : les paludiers, c’est-à-dire les producteurs de sel, de Loire-Atlantique.
« C’est sûr qu’on ne va pas s’en plaindre », témoigne François Durand, paludier au Pouliguen. Cette année, son exploitation a atteint « une production record ». Audrey Loyer, paludière à Guérande, confirme, quant à elle, que la saison a été intense. « Les paludiers sont fatigués, rit-elle, car cela fait plus de quarante jours qu’il n’a pas plu suffisamment sur les marais pour faire un pause. »