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Bouger pour se faire du bien tout en aidant la recherche

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Dix mille pas et plus. Marche, course, vélo, natation, jardinage… En cette période de rentrée, comment trouver la motivation pour reprendre une activité physique régulière ou continuer sur sa lancée active de l’été ? Initiative née en Australie en 2010, dont c’est la quatrième édition en France, le défi Steptember offre une possibilité originale de faire quotidiennement ses 10 000 pas (ou plus), tout en contribuant à financer les recherches sur une pathologie fréquente et méconnue qui entrave les mouvements, la paralysie cérébrale.

Résultat d’une lésion du cerveau survenue le plus souvent en période prénatale ou à la naissance, c’est la première cause de handicap moteur chez l’enfant. Quelque 1 500 nouveau-nés sont concernés chaque année en France. La paralysie cérébrale se traduit par des déficits moteurs plus ou moins sévères d’un ou plusieurs membres. Les difficultés pour les gestes de la vie quotidienne et la marche peuvent être accentuées par des mouvements anormaux, des troubles de la coordination et du tonus, et d’autres déficiences fréquemment associées.

Des objectifs quotidiens

Sur un modèle proche d’événements comme la course des héros, où les participants paient une inscription pour prendre le départ d’une course (non compétitive), et invitent leurs proches à les soutenir par des dons à une association, Steptember allie un challenge sportif et caritatif. Avec deux particularités : l’opération dure tout le mois de septembre et elle est virtuelle.

Sur le plan sportif, les « steppeurs » définissent leur objectif quotidien d’activité physique en individuel ou par équipe (par exemple 10 000 pas) et remplissent en temps réel leurs données sur le site Internet Steptember ou une application mobile. Outre les pas obtenus par la marche classique ou en courant, l’application permet de convertir en pas des temps passés à bien d’autres activités. Les plus diverses : natation, vélo, arts martiaux, mais aussi jardinage, jeu avec son animal de compagnie… Et les plus inclusives, aussi, avec, par exemple, la marche en poussant un fauteuil, les sports en fauteuil, ou encore la boccia – discipline apparentée à la pétanque et inscrite aux Jeux paralympiques.

Dès l’enfance, Emmy avait bien senti que « quelque chose n’allait pas du côté gauche ». Mais elle n’avait jamais entendu les mots « paralysie cérébrale »

Pour donner des conseils aux participants, la Fondation Paralysie cérébrale, qui organise Steptember en France, a sélectionné quatre coachs, dont deux enfants, eux-mêmes concernés par cette pathologie. Ainsi d’Emmy, une femme de 39 ans d’origine galloise, au parcours médical atypique. Dès l’enfance, elle avait bien senti que « quelque chose n’allait pas du côté gauche ». Son bras était un peu raide, elle ne pouvait pas mettre le talon par terre. Et elle tombait souvent. Mais elle n’avait jamais entendu les mots « paralysie cérébrale ». Ce n’est qu’au début de l’âge adulte que le diagnostic a été posé : hémiparésie (hémiplégie incomplète), avec une atteinte visuelle.

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Written by Milo

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