in

Une passe migratoire pour les anguilles à Sept-Îles

[ad_1]

Les passes migratoires à saumon sont répandues dans les rivières du Québec et profitent aussi aux anguilles, à tel point qu’un organisme environnemental à Sept-Îles, sur la Côte-Nord, en a installé une pour permettre à l’anguille d’Amérique, une espèce menacée, d’avoir accès à un territoire perdu au début des années 1960. 

Le barrage de la rivière Hall bloque le passage des anguilles depuis un demi-siècle. Mais depuis l’an dernier, ce poisson, souvent mal aimé, bénéficie d’une porte d’entrée: la passe migratoire de l’Organisme de bassin versant de Duplessis.

«C’est vraiment gratifiant de pouvoir faire passer toutes ces anguilles-là dans la rivière enfin», a indiqué Julie Fouquette Viens, chargée de projet à l’Organisme de bassin versant de Duplessis.

Elle s’occupe de dénombrer et de mesurer toutes les anguilles qui remontent la passe. Ces excellentes grimpeuses sont piégées dans un filet après avoir remonté la rampe d’aluminium.

«Tout en bas, il y a un gros jet d’eau qui s’appelle le débit d’attrait. Ça produit un son de chute. C’est un indice pour les anguilles qu’il y a un endroit à monter. Ça va les amener tout près de la rampe en bas. Pour leur permettre de monter, il y a un système qui provoque un petit écoulement d’eau dans les couloirs. Les petits tuyaux qui sont au centre des couloirs leur permettent de grimper. Ça leur fait de bonnes prises pour pouvoir remonter la passe qui est plutôt à pic.»

Depuis le mois de juin, 1 400 anguilles ont remonté la rivière. Elles mesuraient entre 12 et 48 centimètres.

«C’est une super opportunité pour nous de décompter les anguilles, regarder à quelle étape elles sont dans leur cycle de vie et de pouvoir suivre la population de cette façon-là», a-t-elle mentionné.

Le projet vise à rétablir la population des anguilles qui a chuté de façon dramatique au Québec depuis les années 1980.

Ce poisson, qui nait et se reproduit dans la mer des Sargasses, près des Bahamas, vit en eau douce et salée.

Son déclin est principalement dû à la pollution, la surpêche, la présence de barrage et la mortalité dans les turbines de centrales hydroélectriques.

Plusieurs autres projets du genre ont été réalisés à travers le Québec, ce qui a notamment permis le retour cette année de l’anguille d’Amérique dans la rivière Saint-Charles à Québec, grâce à une initiative de la nation huronne-wendat.



[ad_2]

What do you think?

Written by Stephanie

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Ce gène « sauteur » préserve notre santé mentale

le télescope James-Webb a observé Neptune avec ses anneaux !