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les départements les plus touchés par la huitième vague

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La huitième vague de Covid-19 se dessine et le taux d’incidence augmente partout en métropole, même si une scission s’observe entre le Nord et le Sud.

À chaque rentrée, sa vague. Les contaminations de Covid-19 augmentent de nouveau en France, amorçant le huitième épisode de l’épidémie au sortir de l’été. Et pour preuve: le taux d’incidence s’envole dans tous les départements métropolitains.

308 habitants sur 100.000 ont contracté le virus sur les sept jours précédant le 19 septembre. C’est presque deux fois plus qu’au 5 septembre. Au micro de RTL ce vendredi matin, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran le confirme : “C’est reparti depuis 15 jours”.

La reprise très nette de l’activité de dépistage illustre aussi parfaitement ce rebond épidémique, puisque la barre symbolique du million de tests PCR et antigéniques a été franchie entre le 12 et le 18 septembre, selon la Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques (Drees).

Le Nord plus touché que le Sud

La situation diffère toutefois en fonction des territoires de l’Hexagone. Dans 76 départements, le taux d’incidence oscille entre 250 et 500. Mais le pire concerne les Ardennes: là-bas, 589 patients sur 100.000 habitants ont été recensés ces sept derniers jours. Dans un département voisin, la Meuse, la valeur de l’indicateur est moindre (446), mais l’incidence a explosé par rapport à la semaine dernière (+128%).

A contrario, les départements du Sud subissent moins le début de cette huitième vague. Le taux d’incidence est en dessous de 200 dans le Lot-et-Garonne et la Haute-Corse. Le virus circule également moins rapidement (+12,2% en Lozère) que dans le Nord.

En Outre-mer, la conjoncture se démarque pour l’heure du reste de la France. À Mayotte, le taux d’incidence est de 12. Il est de 20 en Guyane. Concernant l’évolution de la circulation virale, les voyants sont au vert dans quatre départements sur cinq, en témoigne la diminution du taux d’incidence.

Baisse du nombre de décès hospitaliers

Reste maintenant à observer l’ampleur de cette vague et ses conséquences sur l’hôpital. Si le nombre d’admissions en soins critiques augmente par rapport à la semaine dernière (+13%), d’autres indicateurs hospitaliers témoignent d’une baisse. Selon Covid-Tracker, 707 patients sont hospitalisés en soins critiques pour Covid-19 (-4%) et il y a en moyenne 29 décès par jour à l’hôpital (-8%).

Mais lors des précédentes vagues, l’augmentation du nombre de cas et l’accélération de la circulation virale n’ont eu des répercussions visibles sur l’hôpital que deux à trois semaines plus tard. Des chiffres à donc prendre avec des pincettes.

Alors que 37 millions de Français ont reçu trois doses de vaccin, la Haute autorité de santé (HAS) vient par ailleurs de donner son aval pour l’injection de trois vaccins anti-Covid adaptés à Omicron. Des doses préconisées aux personnes à risque de forme sévère et aux soignants, qui seront disponibles à l’automne pour une nouvelle campagne de rappel. Et permettront, peut-être, d’écraser la vague.

Lucie Beaugé et Théophile Magoria

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Written by Barbara

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