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« Mon chien aussi a le droit à des vacances ! »

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« Lord, Neiko, Sunset ! » Du chihuahua au bouvier bernois, en passant par le labrador ou le berger australien, une impressionnante troupe bigarrée de cinquante chiens se presse autour de Koffi Miessan, dans le parc d’une belle longère rénovée du Gâtinais. A 100 kilomètres de là, à l’étage d’un grand bâtiment moderne, la chatte Muxu a sa propre chambre, où elle dispose d’un vrai canapé, d’un arbre à chat, d’aménagements en hauteur sur les murs et d’une vue imprenable sur l’extérieur.

Dans le Loiret, Alpha Dogs’ House et le Dog Hotel Resort font figure d’opposés – tant dans le département que dans leur concept –, mais proposent tous deux des hébergements pour toutous et minous aux antipodes du chenil avec ses enfilades de box bétonnés et courettes grillagées, modèle dominant des pensions pour animaux. Ces modes de garde précurseurs en France trouvent aujourd’hui leur public, car ils correspondent mieux à la place croissante des chiens et chats dans la vie de leurs maîtres.

Les chiens, notamment les plus âgés, peuvent rester au calme à l’intérieur de la longère rénovée d’Alpha Dogs’House, à Chevannes (Loiret), comme ici le 26 février 2022. « C’est un peu comme si vous ameniez votre chien dans votre maison de campagne », estime Virginie Barbarin.

« Les comportements ont changé, les gens ont passé beaucoup de temps avec leurs animaux pendant le confinement et ils veulent ce qu’il y a de mieux pour eux », estime Angélique Grangan, ancienne déléguée médico-pharmaceutique qui a fondé le Dog Hotel Resort en 2014, à Saran. Pour Virginie Barbarin, cofondatrice d’Alpha Dogs’ House, qu’elle a conçu « comme un summer camp [“camp d’été”] pour les chiens et les chats », la mode des chiens de bergers et des primitifs – peu adaptés aux espaces restreints – a aussi poussé les propriétaires à trouver des solutions de garde plus conformes à leurs besoins.

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Lancer de croquettes et partage des ressources

« Mon chien, c’est mon enfant, il a aussi le droit à des vacances », plaide Richard, avocat et propriétaire d’Orphée. Pour ce labrador sable, qui participe déjà aux balades en meute proposées par Koffi Miessan en région parisienne, la destination était toute trouvée et sa valise a vite été bouclée : il ne faut rien amener et Alpha Dogs’ House s’occupe même du transport entre le centre de Paris – où vivent la quasi-totalité de ses clients – et le petit village de Chevannes (Loiret), trois cents habitants, à une heure trente de route.

Le lieu, ouvert en 2017, séduit les maîtres aux petits soins pour leurs animaux par ses prestations haut de gamme. Mme Barbarin, qui dirigeait il y a encore peu de temps une agence de communication, connaît les goûts de ses clients, venus notamment du milieu de la mode : la longère (où dorment les chiens) et sa vaste grange (transformée en chatterie) ont été rénovées dans un style « campagne chic » très soigné. En outre, les accessoires sont dernier cri (gamelles fun ou morphologiques, tapis de fouille, etc.), les chiens mangent des croquettes aux insectes et les friandises maison sont élaborées avec un nutritionniste. Côté tarifs, comptez 40 euros par jour tout compris pour un chien et 25 euros pour un chat. Le double d’une pension classique.

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Written by Stephanie

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