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Cet étrange phénomène a de nouveau été observé à des basses latitudes



Observé pour la première fois en 2015, le phénomène lumineux Steve ressemble à s’y méprendre à une aurore polaire, même si la physique derrière n’est pas la même. Dans la nuit du 7 au 8 août, alors qu’une tempête solaire frappait la Terre, cette étrange traînée lumineuse est de nouveau apparue, cette fois dans le sud du Canada !

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On ne connaît pas encore l’origine de ce phénomène, même si depuis sa première documentation en 2017, elle est soupçonnée. Dans la nuit du 7 au 8 août, une apparition céleste lumineuse des plus étranges a été observée dans le sud du Canada. Elle porte le nom de phénomène Steve, pour Strong Thermal Emission Velocity Enhancement. Ce phénomène, connu depuis peu, se produit uniquement lorsque des tempêtes solaires frappent la Terre.

Or, les vents solaires amenés par de telles tempêtes contiennent différentes particules chargées à haute énergie. Elles seraient donc à l’origine de Steve. Et ce sont ces vents solaires qui sont à l’origine des aurores polaires, dont la couleur correspond aux éléments de l’atmosphère qui sont ionisés lors de leurs interactions avec les particules chargées.

Steve apparaît dans les zones subaurorales

Toutefois, dans le cas de Steve, la physique diffère : ce dernier apparaît toujours lors de tempêtes solaires, mais après les aurores polaires à des latitudes beaucoup plus basses que là où elles se produisent, appelées zones subaurorales. « Steve a duré environ 40 minutes, apparaissant alors que les aurores au nord se sont calmées », a écrit le photographe Alan Dyer, qui a capturé le phénomène. 

Ainsi, son origine est ailleurs. Il est constitué d’une longue traînée violette accompagnée – ou non – d’une sorte de palissade verte qui disparaît en quelques minutes. La lumière violette quant à elle peut durer plus d’une heure. Les scientifiques pensent que Steve proviendrait de collisions à haute vitesse entre les particules chargées dans l’ionosphère. Le résultat : du gaz chaud ionisé, appelé plasma. Du moins pour la partie violette. La lumière verte, quant à elle, résulterait de turbulences dans ce plasma, qui ioniseraient localement les atomes d’oxygène.

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