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Le mégalodon ne faisait qu’une bouchée de proies grosses comme des orques

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Du mégalodon, ce requin géant qui vivait il y a entre 23 et 3,6 millions d’années, il ne nous reste presque plus que quelques dents. Des dents terrifiantes. De la taille d’une main humaine. Sur la base desquelles il est bien difficile d’extrapoler ce qu’a pu être l’animal qui les a perdues. Mais grâce à un fossile exceptionnellement bien conservé découvert dans les années 1860 – une partie importante de colonne vertébrale vieille d’environ 18 millions d’années -, des chercheurs de l’université de Zurich (Suisse) sont parvenus à établir un modèle en 3D du monstre.

Un travail minutieux sur un fossile unique en son genre. Parce que les squelettes de mégalodon sont faits de cartilage. Et que le cartilage se fossilise rarement. Saisissant l’occasion, les chercheurs ont d’abord mesuré et scanné chaque vertèbre disponible. De quoi reconstruire finalement l’ensemble de la colonne vertébrale de la bête. Avant d’y rattacher un scan 3D de la dentition d’un mégalodon trouvé aux États-Unis. Et de compléter le tout avec une simulation de chair d’un requin blanc d’Afrique du Sud.

Le mégalodon ainsi reconstitué par les chercheurs ne mesurait pas moins de 16 mètres de long. C’est à peu près la longueur maximale d’un camion destiné au transport de marchandises. Il pesait plus de 61 tonnes. C’est moins que la baleine bleue qui pèse bien plus de 100 tonnes, mais tout de même bien plus que les dernières estimations données autour de 50 tonnes.

Une orque au petit déjeuner

Et ce n’est pas tout ce que les chercheurs ont pu tirer de leur modèle. À partir de l’estimation du poids du mégalodon, il est en effet possible d’établir quelques propriétés biologiques. De quoi estimer que l’immense requin se déplaçait à environ 1,4 mètre par seconde. Soit quelque cinq kilomètres par heure. C’est plus rapide que n’importe lequel des requins de nos jours. Mais pour ce faire, le mégalodon avait besoin de pas moins de 98.000 kilocalories par jour – c’est moins de 3.000 pour un Homme – pour remplir son estomac d’un volume de près de 10.000 litres !

Ce qui explique au moins en partie les traces de morsures de mégalodon présentes dans les archives fossiles d’animaux eux aussi énormes. Le monstre devait en effet pouvoir s’attaquer à des animaux de huit mètres de long. Comme l’orque moderne. Les chercheurs estiment d’ailleurs que seulement cinq bouchées devaient suffire au mégalodon pour engloutir celui qui est aujourd’hui le plus grand prédateur de nos océans. Quant au grand requin blanc, le monstre était sans doute capable de l’avaler tout entier grâce à une gueule qu’il pouvait ouvrir sur près de deux mètres.

Une fois un tel repas gargantuesque englouti, le mythique mégalodon devait pouvoir nager des milliers de kilomètres dans les océans. Jusqu’à 7.000 même. De quoi en faire, à n’en plus douter, un super-prédateur transocéanique, dont la disparition – qui reste encore un mystère – a probablement eu un impact important sur le transport mondial de nutriments. Mais a aussi certainement libéré les grands cétacés d’une pression prédatrice extrêmement forte. Dans quelle mesure exactement ? Cela reste encore à définir.

Le mégalodon devait être encore plus gros qu’on ne le pensait

Il y a quelques jours, une vidéo TikTok devenait virale. Celle d’un mégalodon, affirmaient certains. Bien sûr, il n’en était rien. Le requin géant s’est éteint depuis bien longtemps. Mais sa taille continue d’alimenter les fantasmes. Tout autant que les travaux très sérieux de chercheurs qui révèlent aujourd’hui une nouvelle manière de l’estimer.

Article de Nathalie Mayer paru le 12/06/2021

Le mégalodon. Il a disparu il y a longtemps. Au moins 2 millions d’années, estiment les chercheurs. Mais il reste reconnu comme le plus grand requin ayant jamais vécu dans les océans terrestres. Pourtant, sa taille exacte continue de faire débat. La plupart l’estime comprise entre 15 et 18 mètres. Se basant sur une méthode différente, des chercheurs du Musée d’histoire naturelle de Floride (États-Unis) suggèrent aujourd’hui qu’elle pourrait frôler les 20 mètres.

Pour comprendre, il faut d’abord savoir que la taille du mégalodon est estimée à partir de mesures réalisées sur des dents fossiles. Car au cours de sa vie, un mégalodon perdait des milliers de dents dont l’émail a l’avantage de très bien se conserver. En évaluant la hauteur des dents — de la pointe de la couronne à la ligne où la racine et la couronne se rencontrent — et en l’injectant dans des équations établies sur l’exemple du grand requin blanc, les chercheurs remontent à la taille du requin géant.

Mais, en proposant l’exercice à ses étudiants, Victor Perez, paléontologue au Musée de la marine Calvert (États-Unis), s’est aperçu d’un problème. Les calculs des étudiants, en effet, donnaient des résultats incroyablement imprécis. Allant de 12 à 45 mètres pour un mégalodon en particulier. Il a d’abord cru à des erreurs de calcul ou de conversion. Il s’est finalement aperçu que les équations utilisées par les chercheurs depuis près de 20 ans donnaient des estimations variables en fonction de la dent mesurée. Car, comme chez les Hommes, la taille et la forme des dents de mégalodon varient en fonction de sa position dans la bouche.

Plus de précisions, mais toujours pas de conclusion

C’est alors un paléontologue amateur français, Teddy Badaut, qui a proposé une solution : mesurer non pas la hauteur, mais la largeur des dents. Des travaux avaient en effet suggéré que, la largeur des dents étant limitée par la taille de la mâchoire, elle serait proportionnelle à la longueur du corps de l’animal. S’emparant de l’idée, les chercheurs ont établi les équations correspondantes.

En travaillant sur les dents fossiles de onze requins représentant cinq espèces différentes, parmi lesquelles le mégalodon, ils ont développé un modèle de la largeur d’une dent individuelle par rapport à la mâchoire pour une espèce donnée. Désormais, lorsqu’un paléontologue découvre une seule dent de mégalodon de la taille de sa main, il peut comparer sa largeur à la moyenne obtenue dans l’étude et obtenir une estimation précise de la taille du requin.

Victor Perez souligne tout de même que la méthode garde une marge d’erreur d’environ 3 mètres lorsqu’elle est appliquée aux spécimens les plus gros. Il reconnait aussi qu’il reste difficile de déterminer à partir de ses seules dents, la largeur exacte de la mâchoire du mégalodon. Car, chez certaines espèces de requins, les chercheurs observent des espaces entre chaque dent et chez d’autres, des dents qui se chevauchent. « La question de la taille du mégalodon n’est toujours pas résolue. Pour aller plus loin, il nous faudrait un squelette complet », conclut le paléontologue, dans un communiqué du Musée d’histoire naturelle de Floride.

On connaît la vraie taille du mégalodon !

Le mégalodon est probablement la créature marine la plus redoutable à avoir jamais vécu dans nos océans. Des chercheurs apportent aujourd’hui des précisions quant à la morphologie du monstre. Son aileron devait avoir la hauteur d’un petit humain adulte !

Article de Nathalie Mayer paru le 06/09/2020

Le mégalodon — plus exactement l’Otodus megalodon –, est une sorte d’énorme requin préhistorique qui vivait dans nos océans il y a entre environ 23 et 3 millions d’années. Les fossiles trouvés par les chercheurs suggèrent que la taille moyenne de ce géant se situait autour des 16 à 18 mètres. Un véritable monstre, même comparé à l’impressionnant grand requin blanc qui ne dépasse que rarement les 6 mètres de long.

Aujourd’hui, des chercheurs de l’université de Bristol (Royaume-Uni) nous proposent de rentrer dans les détails de la morphologie du mégalodon. Un véritable défi, car tout ce dont les paléontologues disposent, ce sont de quelques dents fossilisées du monstre. C’est pourquoi les chercheurs se sont appuyés sur des modèles mathématiques et des comparaisons avec plusieurs espèces de requins vivants.

Une taille extrapolée de celles de requins existants

Contrairement à ce qu’il se passe chez l’humain dont les bébés ont, par exemple, de grosses têtes et de courtes jambes, ces requins grandissent en conservant des proportions morphologiques identiques. Ainsi, les chercheurs ont pu extrapoler les courbes de croissance de ces ancêtres du mégalodon pour projeter la forme d’un individu de 16 mètres de long.

Ainsi, le mégalodon devait présenter une tête ronde de 4,65 mètres de long, un aileron d’environ 1,62 mètre de haut — la taille d’un petit humain adulte — et une queue de quelque 3,85 mètres de haut. De quoi espérer mieux comprendre la physiologie de l’animal. Et pourquoi il a finalement disparu de nos océans.

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