in

Incroyable découverte d’un dinosaure avec des restes de peau !

[ad_1]

Si le Parc provincial des Dinosaures, au Canada, est bien connu pour sa richesse en fossiles, cette nouvelle découverte d’un squelette d’Hadrosaure est tout à fait spéciale : la partie exposée possède en effet plusieurs fragments de peau fossilisée qui promettent d’apporter de précieuses et nouvelles informations sur ce dinosaure du Crétacé.

Cela vous intéressera aussi


[EN VIDÉO] Interview : trois dinosaures exceptionnels
  Les dinosaures sont des créatures étonnantes de par leur nature, leurs capacités ou encore leur taille. Ils ne connaissent pas d’équivalent dans le monde animal actuel. Futura-Sciences a interviewé Éric Buffetaut, paléontologue, afin qu’il nous parle des dinosaures les plus surprenants. 

Chaque découverte de fossile de dinosaure apporte aux scientifiques son lot d’émotion. Mais il y en a qui sont particulièrement trépidantes. C’est le cas pour cette surprenante mis au jour d’un squelette d’Hadrosaure, faite en 2021. Alors qu’ils se promène dans le Parc provincial des Dinosaures, au Canada, un groupe d’étudiants et de scientifiques tombe par hasard sur une petite partie d’un squelette de ce dinosaure à bec de canard qui affleure sur le flanc d’une petite colline. De prime abord, rien d’exceptionnel pour le lieu.

Le site, classé par l’Unesco, est renommé pour sa formidable concentration en fossiles datant de la fin du Crétacé (77-75 millions d’années) et les paléontologues s’y rendent régulièrement pour excaver de nouveaux spécimens. Plusieurs squelettes d’Hadrosaures ont d’ailleurs déjà été retrouvé auparavant dans la région.

Mais en y regardant de plus près, les scientifiques notent un détail qui a son importance : la section exposée, qui correspond à la queue et à une partie de la jambe de l’individu, présente plusieurs zones avec des restes de peau fossilisée. Les surfaces recouvertes sont d’ailleurs assez importantes.

Une découverte très prometteuse

Il n’en faut pas plus pour mettre rapidement sur pied une mission d’excavation car la découverte est extrêmement prometteuse. La position de la partie visible du squelette laisse en effet penser que le spécimen pourrait avoir été préservé dans son intégralité, la grande majorité du fossile étant pour l’instant encore enfouie dans la roche sédimentaire grise formant la petite colline.

S’il est fréquent de retrouver des restes d’Hadrosaure au sein de ce parc, découvrir un spécimen entier est beaucoup plus rare et pourrait apporter d’importantes informations jusque-là manquantes sur l’apparence de ce dinosaure herbivore et sur son anatomie. Les scientifiques espèrent d’ailleurs retrouver d’autres zones couvertes de peau fossilisée, ce qui aiderait à dresser un portrait bien plus détaillé de cette espèce.

Retrouver des fragments de peau fossilisée est en effet très rare, cette partie molle étant plus difficile à conserver que les os. À la vue de l’importance des zones recouvertes sur la partie exposée du fossile, les scientifiques suggèrent que le spécimen s’est fait ensevelir très rapidement, certainement moins de deux jours après sa mort. Ceci aurait permis l’exceptionnelle préservation de la peau.

Autre spécificité de cette découverte : la petite taille des os de la queue et du pied laisse penser qu’il pourrait s’agir d’un jeune individu. Une découverte, encore une fois, assez rare et qui pourrait permettre de mieux comprendre comment ces dinosaures évoluaient et se développaient avec l’âge.

De nombreuses informations à venir sur la « vache du Crétacé »

Les Hadrosaures sont l’une des figures emblématiques du Crétacé. Le nombre de fossiles découverts est en effet si important que l’on surnomme cette espèce la vache du Crétacé, tant les troupeaux devaient être nombreux à cette époque.

L’excavation de ce spécimen unique a ainsi débuté en août 2022 et devrait s’étaler sur plusieurs mois. Un travail long et minutieux s’annonce, mais il est nécessaire afin de garantir la bonne préservation du fossile.

Une fois dégagé, le squelette sera transféré au laboratoire de préparation du Royal Tyrell Museum, dans le but d’être étudié et analysé sous toutes ses coutures. Cette étude devrait encore prendre plusieurs années. La patience est de mise mais devrait à n’en pas douter apporter son lot de surprises et d’avancées scientifiques.

Intéressé par ce que vous venez de lire ?

[ad_2]

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

changer les mentalités est nécessaire

le réchauffement climatique a déclenché une réaction en chaine