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«Lâchez-moi avec les GES»: une déclaration de Bernard Drainville qui soulève des questions, selon le maire Marchand

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Ardent défenseur de la lutte contre les changements climatiques, le maire de Québec a sourcillé devant la déclaration du candidat de la CAQ Bernard Drainville sur les GES. «C’est questionnant», a réagi l’élu.  

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Le candidat de la Coalition Avenir Québec dans Lévis avait déclaré la semaine dernière que le troisième lien serait utilisé surtout par des véhicules électriques. Alors que Le Journal avait demandé au premier ministre sortant si le parti au pouvoir comptait préciser son projet avec de nouvelles informations d’ici le 3 octobre, M. Drainville avait répondu avec emportement : «Lâchez-moi avec les GES.» 

Pour le maire de Québec, cela n’est pas convaincant. «C’est quand même questionnant. Parce qu’on sait que la production de voitures électriques produit plus de GES. On peut pas juste dire que parce qu’il y aura des voitures électriques, on vient de gagner en GES. […] Il manque quelque chose dans le calcul.» 

Selon lui, le gouvernement doit faire la «démonstration» de l’impact en émission de gaz à effet de serre sur son projet. 

Le maire Marchand a fait de la lutte contre les changements climatiques une priorité de son administration. Ce sujet a d’ailleurs été au cœur des discussions avec les maires des grandes villes du Québec, lors du dernier congrès de l’Union des municipalités du Québec. Ceux-ci réclament plus de moyens pour faire face aux nouvelles réalités créées par le réchauffement planétaire.   

  • Écoutez l’édito de Karine Gagnon à l’émission de Richard Martineau, diffusée chaque jour en direct à 10 h 32 via QUB radio: 

Sondage 

Un sondage Segma Recherche dévoilé mardi par Le Soleil et le FM93 révélait que l’appui au troisième lien se situe à 60 % dans la région, mais que la moitié de ces répondants trouvent que le projet est trop cher.  

Le maire Marchand, qui observe les résultats dans la lorgnette de la ville de Québec, remarque que «ça bouge» dans les appuis sur la Rive-Nord. Ceux-ci sont en effet en légère baisse, étant passés de 59% à 54 %, par rapport à juin.   

«On n’est pas à la même place qu’on était par rapport au troisième lien. Ça ne veut pas dire que les gens vont devenir contre en majorité. […] Pour moi, il y a des gens qui se questionnent. C’est pas vrai que tout le monde à Québec est d’accord.» 

Le gouvernement a selon lui le «fardeau de la preuve» de démontrer la pertinence du projet.  

Aux candidats de la CAQ qui affirment que tout le monde à Québec veut un troisième lien, il rétorque que «les chiffres parlent d’eux-mêmes».  



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