in

Arsenic à Rouyn: l’ex-ministre de l’Environnement et candidate dans Verdun se défend

[ad_1]

L’ex-ministre de l’Environnement et candidate dans Verdun, Isabelle Melançon, plaide que le renouvellement de l’attestation, pour que l’arsenic dépasse plus de 30 fois la norme québécoise à Rouyn-Noranda, a sans doute été décidé dans le cabinet de son prédécesseur libéral. 

• À lire aussi: Fonderie Horne: Dominique Anglade dit n’avoir «jamais» eu de discussion avec Glencore

• À lire aussi: Danger de l’arsenic à Rouyn: Anglade plaide qu’elle n’en savait rien

«Ça ne sera pas ma version, ça va être la vérité», a affirmé la député et candidate dans Verdun, jointe par téléphone. «Moi, j’ai été nommée en octobre 2017 et il y avait un ministre qui était là avant moi.» 

Dimanche dernier, la cheffe du PLQ et ex-ministre de l’Économie à l’époque du renouvellement, Dominique Anglade, a dû se défendre dans ce dossier. Elle a assuré qu’elle n’avait jamais eu de «discussions» sur la Fonderie Horne, rejetant la faute sur le ministère de l’Environnement . 

En août 2017, l’entreprise Glencore, propriétaire de la Fonderie Horne à Rouyn, a déposé sa demande de renouvellement de son attestation pour sa norme d’arsenic dans l’air. À l’époque, le ministre de l’Environnement libéral était David Heurtel.  

Le renouvellement a été approuvé par le ministère de L’Environnement trois mois plus tard, en novembre.  

Changement de ministre 

Entre la demande et la signature de la fonctionnaire au dossier, il y a eu un remaniement ministériel. Le 11 octobre, David Heurtel est devenu ministre de l’Immigration et Isabelle Melançon ministre de l’Environnement.  

La candidate dans Verdun assure qu’elle n’a jamais eu le dossier de la Fonderie Horne entre ses mains. 


L'ex-ministre de l'Environnement et candidate libérale dans Verdun, Isabelle Melançon

Photo d’archives, Olivier Bourque

«J’ai reparlé avec mon ancien sous-ministre, celui qui était en place à l’époque qui m’a reconfirmé qu’il y avait eu des discussions, parce que ce sont des discussions administratives ce genre de dossier là», a-t-elle dit. 

Selon Mme Melançon, ces discussions concernant la norme ont eu lieu entre la santé publique et le cabinet de M. Heurtel, et ce, avant qu’elle soit nommée. 

«Il y a eu probablement une discussion dans un cabinet qui n’était pas le mien», a-t-elle affirmé. Elle rappelle qu’il y a «5000 documents» du genre qui sont signés chaque année. 

Heurtel silencieux

«Pour que ce soit signé en novembre, c’est sûr que ça n’a pas été fait au mois d’octobre, lorsque vous connaissez les longueurs que ça prend avant de se rendre dans le système», plaide Mme Melançon. 

Notre Bureau parlementaire a joint David Heurtel au téléphone mercredi. Ce dernier n’a pas voulu commenter le dossier afin de ne pas intervenir dans la campagne électorale. 

Selon le renouvellement délivré, la fonderie devait respecter une norme en matière d’arsenic de 100 nanogrammes jusqu’en novembre 2021. 

La norme québécoise émise par la santé publique est pourtant de 3 nanogrammes. 

Dangers connus depuis longtemps 

Depuis 2004, un avis du gouvernement du Québec lié aux activités de la fonderie soulignait «qu’étant donné le caractère cancérigène de l’arsenic, le groupe de travail estime qu’il est nécessaire d’adopter une approche préventive visant à réduire le plus possible les niveaux les niveaux d’exposition de la population».  

Le document qui a maintenant près de 20 ans indique que des interventions devront être réalisées pour atteindre un objectif de 3 nanogrammes dans le quartier Notre-Dame, à Rouyn-Noranda. 

Un rapport de la santé publique datant de 2019 qui a récemment été dévoilé confirmait que les citoyens de Rouyn étaient beaucoup plus à risque d’attraper un cancer. 

Vous avez des informations à nous partager à propos de cette histoire?

Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs?

Écrivez-nous à l’adresse ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.



[ad_2]

What do you think?

Written by Stephanie

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

l’éruption du Piton de la Fournaise n’est plus imminente

l’annulation du décollage est-elle un échec ?