L’étude, qui rassemblera plus de 200 patients volontaires âgés de 18 à 50 ans, originaires de différents états américains, est menée par l’Institut national des allergies et maladies infectieuses (NIAID) et vise à évaluer la réponse immunitaire en fonction de la quantité de vaccin reçue et la manière dont il est administré.
Des essais cliniques visant à affiner le dosage du vaccin contre la variole du singe vont commencer aux États-Unis, ont annoncé jeudi les autorités de santé américaines, sur fond d’incertitude quant à l’efficacité de ce nouveau remède. L’étude, qui rassemblera plus de 200 patients volontaires âgés de 18 à 50 ans, originaires de différents états américains, est menée par l’Institut national des allergies et maladies infectieuses (NIAID) et vise à évaluer la réponse immunitaire en fonction de la quantité de vaccin reçue et la manière dont il est administré.
Tester l’efficacité du vaccin
Le vaccin concerné, produit par le laboratoire danois Bavarian Nordic, est autorisé par les autorités américaines dans le cadre de campagnes de prévention contre la variole et la variole du singe chez les personnes âgées d’au moins 18 ans.
Ces essais ne viseront pas à déterminer l’efficacité du vaccin. Ils viseront notamment à collecter des informations sur la sécurité et la tolérance correspondant à différents dosages “qui permettraient d’élargir l’offre actuelle de vaccins”, a déclaré dans un communiqué Anthony Fauci, le directeur de l’Institut national des allergies et maladies infectieuses.
20.000 personnes touchées aux États-Unis
Les scientifiques testeront les pics de réponse immunitaire et compareront les effets secondaires entre trois groupes distincts de patients. Le virus de la variole du singe provoque des lésions cutanées douloureuses et des symptômes semblables à ceux de la grippe. La plupart des personnes se rétablissent complètement, mais il peut entraîner de graves complications, notamment des infections bactériennes.
Le président Joe Biden mise beaucoup sur ce vaccin pour endiguer l’épidémie de variole du singe, qui a touché plus de 20.000 personnes aux États-Unis depuis mai.