Barbara
Septembre et janvier sont assurément les mois où les gens entreprennent les plus grands changements alimentaires. Après un été festif, la rentrée rime avec le retour des bonnes habitudes alimentaires. Certains voudront perdre du poids, d’autres revenir à un équilibre, tout simplement. Or, comment adopter ces changements sans mettre de la pression sur sa famille ? Mes 10 astuces !
1. Expliquez aux enfants et à votre conjoint les multiples bénéfices de mieux manger. La concentration est optimisée, tout comme la vitalité. Tous auront plus d’énergie au quotidien.
2. Profitez-en pour découvrir de nouveaux aliments (sarrasin, graines de caméline, cerises de terre, bette à carde, chou frisé, daikon, etc.) et faites-les découvrir aux enfants en ajoutant un volet éducatif. Les origines de l’aliment, comment il est cultivé, comment on le cuisine, etc.
3. Planifiez les menus de la semaine ensemble. Le dimanche matin, par exemple, chacun peut choisir une recette qui lui plairait pour la semaine. On peut ensuite bonifier la valeur nutritive de la recette. Si, par exemple, l’enfant demande des pâtes au fromage, on peut opter pour des pâtes de grains entiers, y ajouter des épinards, des poivrons rouges grillés et des edamames et gratiner le tout.
4. Faites le ménage du garde-manger. Remplacez les barres tendres, les biscuits et les céréales sucrées par de meilleures options. À cette fin, surveillez mes bancs d’essai mensuellement dans Le Journal afin d’être guidés vers les meilleurs choix.
5. Jouez avec les couleurs. Parlez de l’importance de mettre au moins deux couleurs dans son assiette chaque jour. Demandez aux enfants de choisir les couleurs qu’ils aimeraient dans leur assiette cette semaine. Une journée pour le blanc et l’orange (fenouil et orange), une journée pour le rouge et le vert (tomates et épinards), etc.
6. Faites participer les enfants à la préparation des repas. Ils se sentiront beaucoup plus impliqués et, du coup, apprécieront davantage le repas santé. Laver les légumes, préparer une vinaigrette, dresser la table, plusieurs activités peuvent être accomplies par de jeunes enfants.
7. Demandez à votre conjoint de tenir le même discours que vous. Des messages contradictoires (maman joue l’importance des légumes, papa profite de l’absence de sa conjointe pour faire un macaroni au fromage de marque populaire dépourvu de légumes) enlèvent toute la crédibilité du message.
8. Apprenez à mieux manger, même au resto. Laissez le soin à votre enfant de choisir le plat qui lui plaît, mais ajoutez une belle salade ou des crudités à partager en famille.
9. Si vous suivez un régime particulier, réalisez les mêmes recettes pour toute la famille. Ne peser ni mesurer les portions des membres de la famille qui doivent se familiariser avec les signaux internes de faim et de satiété.
10. En guise de desserts, prioriser toujours les desserts à base de fruits et de produits laitiers (ou alternatives végétales). Expliquer aux enfants que ces desserts sont des plus nutritifs et qu’ils contribuent à leur croissance. Laissez une place aux gâteries plus sucrées quelques fois par semaine seulement.
Bon à savoir
Les enfants qui mangent plus souvent en famille ont de meilleures habitudes alimentaires (plus de légumes et de fruits notamment) que ceux qui mangent rarement avec leurs parents. Assurez-vous de manger plusieurs fois par semaine ensemble.
Votre enfant est en surpoids ?
On ne doit pas mettre un enfant au régime. Expliquez-lui la diversité corporelle, que plusieurs facteurs influencent le poids et que, peu importe son poids, c’est important de bien manger et de bouger. Tentez d’améliorer les habitudes alimentaires de toute la famille, sans cibler votre enfant en surpoids. Faites du mieux manger un objectif familial, inclusif. Profitez aussi des belles journées d’automne pour faire des activités sportives en famille ou tout simplement être plus actifs.
La bonne attitude face aux enfants
Si vous êtes adepte de régimes, tentez d’éviter de parler diètes amaigrissantes avec les enfants. Une maman qui parle régime, qui se pèse quotidiennement et qui démontre une obsession face au contrôle alimentaire crée un climat malsain qui peut conduire à un trouble alimentaire éventuel chez l’enfant. Expliquez plutôt que votre démarche a pour objectif d’être en meilleure forme et vivre plus longtemps en meilleure santé. Démontrez que vous mangez santé par plaisir et que le tout n’est pas une contrainte. Rappelez-vous : vous êtes un modèle pour votre enfant. Bien manger n’est pas une corvée, ni pour vous ni pour la famille.
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