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La France confirme ses ambitions dans le spatial

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Le noyau central de la fusée Ariane 6, à Kourou, en Guyane, le 12 juillet 2022.

Préserver l’autonomie d’accès de l’Europe à l’espace. A l’heure où la conquête spatiale a repris aux Etats-Unis avec le programme « Artemis » de retour sur la Lune, qu’Elon Musk développe son réseau de satellites Starlink pour diffuser l’Internet à haut débit partout sur la planète et que les Chinois ne cachent plus leurs ambitions avec leur propre station spatiale, les Européens se doivent de réagir.

Et la France en particulier, qui représente 50 % du spatial européen, devant l’Allemagne et l’Italie. Dans ce contexte, à l’occasion de l’ouverture du 73e congrès international de l’astronautique, qui a commencé, dimanche 18 septembre, à Paris, Elisabeth Borne, la première ministre, a annoncé que plus de 9 milliards d’euros sur trois ans seront investis dans les lanceurs (Ariane 6), la compétitivité industrielle, l’exploration, le climat et la défense. Soit quasiment 25 % de plus que lors des trois précédentes années.

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Dans cette enveloppe présentée par la cheffe du gouvernement, certains financements sont déjà connus, comme les crédits du volet spatial du plan d’investissement France 2030 (1,5 milliard d’euros), ceux de la trajectoire de la loi de programmation pour la recherche votée jusqu’en 2030, ceux pour le Centre national d’études spatiales (CNES) ainsi qu’une partie des 5 milliards de la loi de programmation militaire 2019-2025.

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Est aussi inclue la prochaine contribution française au budget de l’Agence spatiale européenne (ESA), qui sera arrêtée par les vingt-deux pays membres lors de la conférence ministérielle, en novembre, à Paris. Son montant exact n’a pas encore été déterminé, tout dépendra des discussions et des projets, l’ESA souhaitant près de 18 milliards d’euros pour financer ses programmes des trois prochaines années.

Cela va bénéficier à « l’ensemble de l’industrie »

Pour ces investissements « majeurs », Mme Borne a fixé une méthode en demandant aux trois ministres chargés du spatial (défense, recherche et industrie) de travailler ensemble et de regarder sujet par sujet la manière d’affecter ces nouveaux moyens. Les possibilités sont multiples et varient selon les projets. Cela peut passer par des accords internationaux, le CNES nouant des coopérations avec d’autres agences comme la NASA américaine ou la japonaise Jextro, par une contribution à l’ESA, à la Commission européenne, ou en subventionnant des start-up.

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« Cette trajectoire chiffrée est une très bonne nouvelle pour le secteur, se réjouit le président du CNES, Philippe Baptiste, car, à cette ambition forte, le gouvernement y a ajouté une méthodologie extrêmement claire. Cela va nous permettre déjà de préparer la rencontre ministérielle de l’ESA. »

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Written by Stephanie

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