Stephanie
Venu prendre part à la marche pour le climat, le ministre de l’Environnement, Benoit Charette, a toutefois été apostrophé par de nombreux manifestants. Ceux-ci ont eu raison de la patience de M. Charette, qui est parti avant même le commencement de l’événement.
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«On tenait à être présent pour démontrer toute l’attention qu’on porte aux dossiers environnementaux. Je pense qu’on a un bilan qui est plus qu’intéressant sur plein de points de vue en environnement», a expliqué M. Charette, en mêlée de presse peu après son arrivée sur les lieux.
M. Charette s’est rendu à la marche pour le climat vendredi, en compagnie des ministres Chantal Rouleau et Pierre Fitzgibbon, et accompagné d’une escorte policière.
Selon lui, le gouvernement en a fait «beaucoup» au cours des quatre dernières années en matière environnementale, estimant qu’il n’y a «aucun équivalent dans l’Histoire du Québec».
Toutefois, les manifestants, déjà présents sur les lieux, ont rapidement fait entendre leur voix.
«On se rejoint sur plusieurs objectifs, notamment la carboneutralité d’ici 2050», a répondu M. Charette, lorsqu’interrogé à savoir s’il endossait les revendications des manifestants.
Son point de presse a toutefois été interrompu peu après cette réponse, alors que les cris des manifestants ont rendu son déroulement impossible.
«Engagez-vous ou dégagez!» ont-ils scandé d’une même voix.
Les organisateurs de la marche, qui étaient également du nombre, ont fait savoir au ministre qu’il n’était pas la bienvenue.
Après une trentaine de minutes sous les huées de la foule, la délégation de la CAQ a quitté la marche, suscitant des acclamations moqueuses.
Plus tôt dans la journée, les organisateurs de la marche avaient pris la parole pour dénoncer un manque «d’audace» des partis politiques en matière environnementale et afin de réclamer que le Québec sorte des énergies fossiles d’ici 2030.
Plus de détails à venir….
