En septembre, l’Agence européenne du médicament a autorisé trois nouveaux vaccins dits “bivalents”, visant à la fois la souche originale du Covid-19 ainsi que le variant Omicron.
Le 20 septembre, la Haute Autorité de Santé (HAS) donnait son feu vert pour l’utilisation de trois nouveaux vaccins dits “bivalents”, s’attaquant à la fois à la souche originale du Covid-19 et au variant Omicron, à l’origine de la majorité des nouvelles contaminations en France.
Ce mardi sur Franceinfo, le ministre des Solidarités et de la Santé François Braun a indiqué que l’injection de ces nouveaux vaccins allait débuter “à partir du 3 octobre”, dans un contexte de reprise épidémique. 7489 nouveaux cas positifs au Covid-19 ont été détectés au 26 septembre, soit une augmentation de 43,5% en sept jours.
“Il y a recirculation du virus, donc il y a remobilisation”, a déclaré François Braun.
Des vaccins visant Omicron
Parmi ces nouveaux vaccins validés, on retrouve deux sérums, développés par Pfizer BioNTech et Moderna, qui visent à la fois la souche originale du Covid-19 ainsi que le variant Omicron BA.1. Le troisième sérum a été développé par Pfizer BioNTech, et vise de son côté les variants BA.4 et BA.5 d’Omicron. L’objectif est d’adapter les vaccins aux variants qui circulent le plus activement, et donc de rendre la réponse apportée par les autorités plus adaptée.
Mais ces vaccins mis à jour ne sont pas destinés à l’ensemble de la population. Oui, “on se dirige vers une nouvelle dose de rappel”, a déclaré François Braun. Mais “pas pour toute la population”.
“La HAS a été claire et continue à nous dire de vacciner une population cible: les personnes fragiles, les personnes de plus de 60 ans, les personnes qui n’ont pas été vaccinées de ce deuxième rappel cet été doivent se faire vacciner, ceux qui ont été vaccinés vont se faire revacciner”, a-t-il continué.
Plus tôt que le calendrier de la HAS
La date du 3 octobre annoncée par François Braun ce mardi va néanmoins plus vite que le calendrier préconisé par la HAS. Dans son avis du 20 septembre, l’Autorité avait souligné “l’intérêt de coupler cette nouvelle campagne à celle de vaccination contre la grippe saisonnière qui démarrera le 18 octobre prochain”.
Quant au retour du masque dans les transports ou d’éventuels mesures de freinage épidémique, ces décisions ne sont pas à l’ordre du jour, a déclaré François Braun, qui mise sur le civisme des Français. “Reprenons les bons gestes que nos concitoyens ont adoptés depuis le début de la crise”, s’est borné à commenter le ministre.