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Pourquoi Apple s’est offert la mi-temps du Super Bowl

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La marque a remplacé Pepsi qui sponsorisait depuis dix ans un des plus importants évènements commerciaux au monde. Et ce n’est qu’un début.

Entre Apple et le Super Bowl, c’est avant tout l’histoire d’une pub iconique. Diffusée lors du troisième quart-temps de la finale du championnat de football américain, en 1984, le clip, qui vante le premier ordinateur Macintosh (sans jamais le montrer), est resté dans les mémoires.

Près de 40 ans plus tard, Apple s’invite de nouveau au Super Bowl mais, cette fois, en devenant le principal sponsor de la mi-temps, un évènement presque plus célèbre que le match en lui-même. La marque l’a annoncé vendredi, mettant fin aux rumeurs qui trainaient depuis plusieurs mois.

Le montant de l’accord commercial avec la NFL (la fédération de football américain) n’a pas été révélé mais le New York Times table sur une somme de 50 millions de dollars par an pour remplacer Pepsi, qui sponsorisait l’évènement depuis 10 ans. Le nouveau contrat s’étale sur les 5 prochaines années.

Apple se paye Rihanna

Quelques jours plus tard, Apple a annoncé la couleur du quart d’heure national qui a réuni 120 millions de téléspectateurs pour la dernière édition: la chanteuse Rihanna, très discrète ces derniers mois. Il faut dire que chaque année, le spectacle doit être au rendez-vous. L’année dernière, les stars du rap Snoop Dogg, Dr. Dre, Eminem, Mary J. Blige, Kendrick Lamar et 50 Cent étaient réunies dans un impressionnant décor californien.

Que vient faire Apple sur cet évènement autrefois trusté par Pepsi, McDonald’s ou Budweiser? Première précision, le sponsor est en réalité Apple Music, une plateforme de streaming qui talonne désormais Spotify avec une offre uniquement payante.

Deuxième précision, cet accord n’est probablement que le premier volet d’un autre, bien plus important. Car le vrai trésor de guerre s’appelle NFL Sunday Ticket. Il s’agit d’un service de streaming qui diffuse tous les matchs du dimanche après-midi alors que, traditionnellement, Fox et CBS retransmettent localement les matchs en fonction des régions.

Ce package, géré actuellement par DirecTV, est vendu cher (à partir de 300 dollars par saison) mais s’avère donc très rentable. Or, les contrats sont renégociés cette année et les grands services de streaming lorgnent dessus. L’année dernière, Amazon s’est octroyé les très importants matchs du jeudi soir (NFL Thursday Night Football). Il faut désormais trouver l’acquéreur du dimanche.

Apple en pole

Face à Google, Amazon ou ESPN, c’est bien Apple qui tient la corde, malgré les réticences de la NFL qui aimerait une concurrence un peu plus acharnée pour faire grimper les prix. DirecTV versait à la ligue américaine 1,5 milliard de dollars par saison, cette dernière réclamerait désormais 2,5 milliards pour son prochain accord.

Si Apple ne manque pas de moyens, l’entreprise reste très dure en affaires. La NFL a bien tenté de relancer les concurrents, raconte le New York Times, mais ces derniers ne veulent pas jouer les faire-valoir pour faire grimper l’offre d’Apple.

Pour le groupe de Cupertino, l’enjeu est de se placer sur un des sports les plus populaires aux Etats-Unis dans la guerre frontale qui oppose tous les services de streaming. Jusqu’à présent, Apple TV a prouvé la qualité de ses programmes – la plateforme est la première à avoir remporté un Oscar avec le film CODA – mais le nombre d’abonnés, estimé à environ 40 millions dans le monde, reste encore en deçà de la concurrence. En se rappelant aux bons souvenirs des Américains lors de la mi-temps du Super Bowl et en diffusant les matchs du dimanche, Apple remporterait une jolie bataille.

Thomas Leroy Journaliste BFM Business

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