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Après l’astronaute américain Franck Rubio, qui s’est envolé pour la Station spatiale internationale avec un Soyouz russe, c’est désormais à la cosmonaute Anna Kikina de décoller depuis les États-Unis, mercredi 5 octobre à 18h, heure de Paris. La fusée SpaceX s’envolera depuis Cap Canaveral.
Le décollage le 21 septembre des deux cosmonautes Serguei Prokopiev et Dimitri Peteline ainsi que de l’Américain Franck Rubio l’avait déjà montré : quelle que soit la situation géopolitique sur Terre, l’espace reste un domaine dans lequel la coopération internationale existe encore un minimum.
Nouvel exemple, mercredi 5 octobre, avec la cosmonaute russe Anna Kikina qui va s’asseoir au sommet des 70 mètres de la fusée Falcon 9 de SpaceX. Deux Américains, Nicole Mann et Josh Cassada ainsi que le japonais Koichi Wakata vont prendre place avec elle à bord de la capsule Crew Dragon.
Mis à feu des moteurs depuis Cap Canaveral à destination de la station spatiale internationale. Il s’agit de la première fois qu’un Russe embarque à bord de l’engin. Le pays avait été réticent jusqu’à présent et attendait d’avoir plus de recul. Ce n’est que la sixième mission habitée de la capsule développée par la société d’Elon Musk.
Mis à part ce symbole, la mission de la seule cosmonaute femme en service sera classique. Six mois à bord de l’ISS, une rotation comme les autres, au cours de laquelle elle devrait toutefois participer à une sortie extra véhiculaire, en scaphandre, dans l’espace.
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