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Pour être écolo, la voiture électrique doit être légère, selon l’Ademe

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Borne de recharge électrique, à Lille, le 27 septembre 2022.

C’est un avis destiné à rassurer les Français qui doutent de l’impact environnemental réel de la voiture électrique. A quelques jours de l’ouverture du Mondial de l’automobile de Paris, qui se tient du 17 au 23 octobre, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) met les points sur les i face aux critiques (utilisations de terres rares, accès et coût de l’énergie électrique) qui pourraient amener les automobilistes à renoncer à basculer vers l’électrique pour leurs déplacements du quotidien.

Il ne faut pas couper l’élan des Français alors qu’en septembre, pour la première fois en France, il s’est vendu plus de véhicules électriques neufs que de diesel. Mais, dans cet avis, l’Ademe reconnaît aussi que les plus grosses voitures électriques, SUV et berlines, ne font vraiment mieux que les diesels qu’au-delà de 70 000 à 100 000 kilomètres, selon les modèles.

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« Sur l’ensemble de la durée de vie, une voiture électrique roulant en France a un impact carbone deux à trois fois inférieur à celui à celui d’un modèle similaire thermique, à condition que sa batterie soit de capacité raisonnable », indique l’avis. Il faut donc que la batterie ait une capacité de moins de 60 kWh, soit l’équivalent d’une Peugeot e 208 ou une Renault Mégane au maximum, avec des autonomies de 400 à 450 kilomètres. Toute voiture électrique a au départ une « dette carbone » – l’énergie et la matière dépensée pour la construire – deux à trois fois supérieure à celle d’un véhicule thermique.

Mise en garde

Pour les voitures les plus légères, les « citadines », tout cela s’efface « au bout d’environ 15 000 kilomètres ». Pour les grosses voitures électriques, type SUV, compte tenu de leur poids qui peut aller jusqu’à 2,5 tonnes à vide, il faut attendre 100 000 kilomètres. Il convient donc de choisir une batterie adaptée à l’usage majoritaire du véhicule (domicile-travail quotidien), en sélectionnant un modèle de véhicule le plus petit et léger possible.

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Mise en garde de l’agence aussi sur les véhicules hybrides rechargeables. Ils peuvent être adaptés lorsque le conducteur doit faire des déplacements longue distance. Mais l’Ademe rappelle, en citant la dernière étude de l’Insee, qu’un ménage français moyen ne fait que trois déplacements par an à plus de 200 kilomètres de son domicile. Or les véhicules hybrides étant beaucoup plus lourds que les véhicules thermiques non électrifiés, ils consomment beaucoup plus de carburants, quand ils sont en mode thermique. Là aussi il faut donc bien adapter son usage et les recharger très régulièrement afin de les utiliser en mode électrique le plus possible.

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Written by Stephanie

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