in

comment maximiser ses chances d’avoir un enfant ?

[ad_1]

Environ un couple sur quatre est concerné par des problèmes d’infertilité. Une situation plutôt courante donc, mais qui devient parfois pesante pour ceux qui veulent donner la vie. Europe 1 se penche sur le désir de concevoir dans Bienfait pour vous, afin de comprendre comment booster sa fertilité et devenir parents. Sur l’antenne d’Europe 1, le professeur François Olivennes, gynécologue obstétricien spécialiste en PMA et Claire Schneider, rédactrice en cheffe du magazine Magicmaman, partagent leurs conseils pour concevoir.

Aller à une visite pré-conceptionnelle

“Il faut savoir que la femme est féconde une journée par mois. Donc, si vous avez des rapports une fois par semaine, vous n’avez qu’une chance sur sept de tomber sur le bon jour, explique le Pr. François Olivennes sur l’antenne d’Europe 1. D’où la nécessite d’avoir des rapports sexuels réguliers, “tous les deux ou trois jours” ou alors “utiliser des petits tests d’ovulation de pharmacie qui sont très efficaces”. Mais avoir des relations sexuelles n’est pas la seule chose à prendre en compte pour avoir un enfant.

“Une grossesse, ça se prépare”, souligne Claire Schneider. Pas seulement pendant, mais aussi avant. Pour cela, il existe des visites pré-conceptionnelles, peu connues mais très importantes, à faire “avant même le début des essais ‘bébés'”. Cette visite est un check-up complet : “voir si on est à jour dans les vaccins, avoir des conseils en hygiène de vie, voir les antécédents familiaux”, énumère la spécialiste. Une visite que le professeur François Olivennes juge lui aussi “très importante”, pour démarrer l’aventure de la grossesse dans les meilleures conditions. La visite peut, bien entendu, se faire en couple.

Faire congeler ses œufs pour préserver sa fertilité

Pour conserver sa fertilité, plusieurs méthodes peuvent être employées. Depuis peu, la loi française a été modifiée et il n’est plus obligatoire d’aller à l’étranger pour congeler ses ovules. “Cette congélation de convenance ou sociétale, même si on n’est pas malade, est autorisée”, confirme le professeur sur Europe 1. Pour François Olivennes, c’est une chose à faire avant ses 35 ans. “C’est la limite, au-delà de 35 ans, les conservations marchent quand même beaucoup moins bien.” Il suffit de “prendre une consultation dans un centre et voir comment sont ses ovaires et éventuellement faire cette congélation”, explique le professeur.

Cette limite des 35 ans, bien que variable d’une femme à l’autre, est aussi un chiffre clé pour les PMA et les grossesses naturelles. À partir de cet âge-là, les résultats sont plus faibles et les pourcentages de réussite ne cessent de s’amenuir. D’où l’importance de penser à préserver sa fertilité en amont, même si l’on est pas encore prêt à fonder une famille.

Tabac, stress, traitements médicaux… L’influence néfaste de facteurs extérieurs

Le Pr. François Olivennes note que la fertilité n’est pas seulement une question d’organes reproducteurs, mais est aussi influencée par des facteurs extérieurs. “Ça peut dépendre de la psychologie, ça peut dépendre des facteurs environnementaux”. Il y a des traitements médicaux qui peuvent influencer la fertilité, l’alcool ou bien sûr le tabac qui “détruit les ovaires”, cite le gynécologue. “Les femmes qui fument sont ménopausées plutôt que les femmes qui ne fument pas.”

“De manière générale, je pense que pour booster ses chances, il faut avoir une hygiène de vie saine, résume Claire Schneider. “Alimentation, activité physique, stress, sommeil : aujourd’hui, vraiment, on essaye de voir ça dans sa globalité.” Être en surpoids ou être trop mince influe sur la qualité des spermatozoïdes ou réduit les chances chez les femmes en parcours de PMA, par exemple. Des régimes “pro-fertilité” existent même, précise le médecin gynécologue sur l’antenne d’Europe 1.

En complément, il y a également toute une offre qui se développe autour de thérapies complémentaires pour prendre soin de soi dans l’optique de concevoir : yoga, ostéopathie, acuponcture… “Ce serait dommage de s’en priver”, ajoute Claire Schneider. Le professeur François Olivennes conclut en appuyant sur l’importance de croire en soi. Il prend l’exemple d’une de ses patientes de 40 ans, qui souhaitait avoir un enfant. “Elle avait peu de chance sur le papier, mais il n’y avait pas d’impossibilité”. Rapidement après la consultation, cette même femme est tombée enceinte, “parce qu’elle était au bon moment, mais aussi je pense parce que je lui ai dit que c’était possible”.

[ad_2]

What do you think?

Written by Barbara

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Le Conseil national de la transition écologique rend un avis critique sur le projet de loi d’accélération du nucléaire

La pluie d’étoiles filantes des Orionides atteint son intensité maximum cette nuit !