Elon Musk, qui va dépenser plusieurs milliards de dollars pour racheter Twitter, estime toutefois que le potentiel du réseau social “est largement supérieur à sa valeur actuelle”.
Elon Musk pense qu’il va payer “trop cher” pour Twitter mais continue de croire dans le potentiel sur le long terme du réseau social qu’il est censé acheter d’ici la fin du mois pour 44 milliards de dollars s’il veut éviter un procès sans précédent.
Interrogé mercredi sur la situation avec Twitter, il s’est dit “enthousiaste”, parce que c’est un produit qu’il “connaît incroyablement bien”. Le multimilliardaire répondait aux questions des analystes financiers lors de la conférence trimestrielle sur les résultats de Tesla, son entreprise de véhicules électriques.
Twitter “est un actif qui se languit depuis longtemps mais a un potentiel incroyable”, a-t-il déclaré. “Il est clair que les autres investisseurs et moi-même allons évidemment payer beaucoup trop cher à cet instant, mais le potentiel (de la plateforme) est largement supérieur à sa valeur actuelle”.
“Je ne suis pas un investisseur”
Le fantasque dirigeant avait fait une offre d’acquisition acceptée à contrecoeur par Twitter fin avril, avant de chercher à s’en extraire unilatéralement début juillet, accusant l’entreprise de lui avoir menti.
Le réseau social a porté plainte et Elon Musk a finalement assuré au début du mois que la transaction allait vraiment avoir lieu, à dix jours du début du procès. La juge a ajourné la procédure et donné aux deux parties jusqu’au 28 octobre pour conclure l’opération.
Mardi, les analystes ont aussi demandé à l’homme le plus riche au monde s’il envisageait de rassembler ses différentes sociétés (Tesla, SpaceX, Neuralink…) et Twitter sous une seule enseigne, comme Berkshire Hathaway, la holding de Warren Buffett.
“Je ne suis pas sûr qu’il y ait des synergies”, a répondu Elon Musk. “Je ne suis pas un investisseur. Je suis un ingénieur, un spécialiste de la production industrielle et des technologies. Je travaille dans le design et le développement des produits. Je ne vois pas de moyen clair de (les) rassembler sous une seule entité, pas à ce stade en tout cas”.