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ZeratoR peaufine le dernier ZEvent avant un changement de format

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La sixième édition du ZEvent, l’événement caritatif des streameurs français, s’ouvre ce vendredi 9 septembre. A cette occasion, Tech&Co s’est entretenu avec le créateur de l’évènement, ZeratoR.

Ce vendredi 9 septembre s’ouvre la première journée du ZEvent, l’événement streaming désormais bien connu des Français, qui regroupe des stars de la plateforme Twitch pour la bonne cause. A cette occasion, Tech&Co a pu discuter avec son créateur, Adrien Nougaret, connu sous le pseudo ZeratoR.

Des dizaines de streameurs, en direct pendant plusieurs jours de suite, pour récolter des dons, c’était le projet de ZeratoR. Désormais, le ZEvent n’a plus besoin d’être présenté: entre 2016 et 2021, c’est près de 21 millions d’euros qui ont été récoltés, dont 10 millions lors de la seule édition 2021, pour l’association Action contre la faim.

“En 2016, un streameur belge m’avait invité à une collecte de dons via le streaming, et on a participé, ça avait bien marché. Quelques mois plus tard, je me suis dit que c’était vraiment cool, et qu’on devrait essayer de faire un truc qui nous ressemble un peu mais dans la même veine”, explique ZeratoR auprès de Tech&Co.

Des débuts “à l’arrache”

La première, en 2017, se fera “à l’arrache”‘, plaisante le streameur. “On a tiré des câbles de chez le voisin, dans une cave qu’on nous a prêtée, avec 30 streameurs”.

En 2018, le cap du premier million d’euros récolté est franchi. “Un de mes moments les plus marquants. C’est la première fois que j’ai versé une larme en direct, il y avait la fatigue, la charge mentale du week-end aussi” se rappelle-t-il.

La fatigue, on la comprend: le ZEvent, c’est plusieurs jours de suite, sans interruption, mais aussi des mois d’organisation en amont. Malgré l’ancienneté et la popularité de l’événement, les streameurs se démènent pour inviter les spectateurs à donner grâce aux “donation goals”.

“Quelqu’un va dire ‘si on atteint 200.000 euros dans ma cagnotte perso, je vais faire un défi’. Il y a des défis comme finir un jeu en direct, lancer un projet, mais aussi passer le permis, arrêter la clope, de se ronger les ongles… ou se teindre la barbe en vert!” raconte ZeratoR.

Lui-même a mis les pieds dans le plat en proposant, il y a deux ans, de sortir… un album de musique. “C’était à l’époque où tous les youtubeurs lançaient des singles. Je ne pensais pas que l’objectif serait atteint, et du coup, ça traîne depuis deux ans (rires)”.

“Notre objectif, c’est de divertir”

Malgré des dons qui ne cessent d’augmenter d’année en année, ZeratoR n’a “pas la pression” de la prochaine édition. “C’est de l’argent qui n’existerait pas si l’événement n’avait pas lieu. C’est un peu naïf, mais c’est un peu vrai: on ne fait pas la course au chiffre, mon objectif est juste que l’évenement ait lieu, que les gens soient divertis”.

Cette année, c’est l’environnement qui est à l’honneur, à travers cinq associations qui récolteront les dons. En dépit de la popularité de l’événement, ZeratoR ne ferme pas les yeux sur les problématiques qui peuvent lui être liées.

“On est pas là pour donner des leçons, on sait que notre événement pollue. Mais voilà, ce week-end, on fait ce qu’on fait d’habitude, mais on le fait pour la bonne cause”, affirme-t-il.

La dernière édition telle quelle

Une bonne cause, qui accompagne aussi un futur renouvelé: “on compte changer la formule du ZEvent en 2023, donc pour faire un dernier gros ZEvent, une dernière grosse clownerie, il fallait prendre un thème important, et quoi de mieux que l’environnement, qui nous concerne tous?”

Pour la suite, le ZEvent semble voué à changer de format, selon l’organisateur. “On s’est forcés à ne pas y réfléchir pour l’instant, on veut se donner le temps”, tempère le streameur. Le rendez-vous est donc pris pour l’année prochaine, mais avant tout, pour ce vendredi 9 septembre.

Le ZEvent débute ce vendredi 9 septembre à 18h. Il sera diffusé en direct sur les chaînes des streameurs participants, dont celle de ZeratoR. Il prendra fin dimanche. Les informations sont disponibles sur le site de l’évenement.

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Written by Germain

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faut-il voir l’annulation du décollage comme un échec ?

« vivre ici, c’est vivre en enfer »