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La France subit une vague de chaleur inédite par son intensité et sa durée pour une fin d’octobre

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Le lac artificiel de l’Ospedale en Corse, asséché durant la récente période de sécheresse, le 29 octobre 2022.

Mais où est passé l’automne ? Alors que la France affiche des températures dignes de la fin août, avec des pointes à 30 °C, la fréquentation bat son plein sur les plages, les terrasses restent bondées et certaines villes connaissent toujours des nuits « tropicales », qui ne descendent pas en dessous de 20 °C. Loin des frimas, du vent et de la pluie d’usage à la Toussaint. L’ensemble du pays est touché par une vague de chaleur exceptionnelle par sa durée et son intensité à cette période, dont le pic est prévu entre jeudi 27 et samedi 29 octobre. Ce nouvel épisode poursuit une année extrême, qui a vu l’été démarrer tôt et s’achever tard.

Le mois d’octobre sera à coup sûr le plus chaud jamais enregistré, et de « très loin », annonce Christine Berne, climatologue à Météo-France. Il battra « vraisemblablement de 1 °C » le dernier record, datant de 2001. « On a eu un peu de mal à y croire au début », reconnaît la scientifique.

Les valeurs atteintes s’avèrent très rares pour la saison. Près de 29 °C étaient attendus à Clermont-Ferrand vendredi, 26 °C à Lyon ou 27 °C à Toulouse. Au cours de ce pic, les températures ont pulvérisé les normales climatiques, les dépassant de jusqu’à 8 °C. « Une telle anomalie n’est arrivée qu’une fois cette année, en juin », note Gaétan Heymes, ingénieur prévisionniste à Météo-France. Sur l’ensemble de la vague de chaleur, qui a débuté le 15 octobre, les températures ont été en moyenne de 4 à 6 °C supérieures aux normales, dans le sud comme le nord de la France. Une situation d’autant plus atypique en octobre, un mois qui voit normalement le mercure chuter de 1 °C tous les six jours.

Une « plume de chaleur encordée »

Mais ce qui est totalement inédit, c’est la persistance de cette vague de chaleur, qui devrait durer entre 15 et 17 jours. La France a déjà connu des poussées de fièvre de trois ou quatre jours en octobre, « mais nous n’avons pas, dans nos archives, une période aussi chaude et durable à l’échelle française après le 15 octobre », précise Christine Berne. De nombreuses villes ont enregistré leur record mensuel du nombre de jours de chaleur. Depuis le milieu du mois, Toulouse affiche par exemple dix jours dépassant 25 °C, contre trois jours pour le précédent record.

En cause : un vaste système dépressionnaire dans l’Atlantique qui fait remonter les masses d’air brûlant depuis le Maghreb, lesquelles se retrouvent bloquées par un anticyclone situé sur l’Europe de l’Est. Le climatologue Christophe Cassou parle de « plume de chaleur encordée », signifiant qu’elle est liée à une circulation atmosphérique de très grande échelle.

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Written by Stephanie

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