L’uniformisation des territoires et des paysages actuellement à l’œuvre stérilise nos imaginaires, et nous déconnecte de la diversité et de la complexité du vivant, des individus et des cultures. En renouvelant notre façon d’habiter la Terre et en définissant avec justesse la place de l’humanité dans la grande fresque du vivant, l’écologie relationnelle devient une ode à la pluralité et à la solidarité. Elle est le point de départ d’un projet politique qui porte avec fierté des métissages territoriaux par-delà les individus et par-delà l’Occident.