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déclarée morte de la Covid-19, elle revient à la vie

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Aujourd’hui, un « Patient bizarre » où l’on se rend compte qu’il n’y a pas que dans les films que les morts peuvent revenir à la vie.

La littérature médicale foisonne d’histoires à vous faire claquer des dents et à donner des frissons dans le dos. De quoi redouter votre prochain passage chez le médecin tant certaines commencent par un examen ou une opération banale avant de se clôturer d’une manière bien plus terrible. Pour certains patients, les choses s’engagent mal dès le début mais connaissent une fin littéralement « miraculeuse ».

La vie…

Prenons le cas de cette Colombienne de 79 ans qui arrive à l’hôpital de Carthagène en août 2021. Son état de santé est déplorable : déshydratée, avec une tension très faible, un cœur qui bat aussi vite qu’après un « jump scare », des analyses sanguines tout aussi inquiétantes et des poumons qui tombent en lambeau. La patiente n’arrive presque plus à respirer et est à bout souffle au moindre effort. 

Elle est infectée par le SARS-CoV-2 et est immédiatement transférée dans une unité spécifique. Un tube inséré dans sa trachée l’aide à respirer. Durant sa prise en charge à l’hôpital son état ne s’améliore pas. Durant le 7e jour, son cœur se meurt doucement, battant de moins en moins vite jusqu’à ce qu’aucun pouls ne soit détecté. Commence alors un véritable combat pour les médecins qui durera 40 minutes.

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…puis la mort…

Les médecins procèdent à sa réanimation cardio-pulmonaire. Pendant dix minutes, rien ne se passe. Les signes vitaux de la patiente restent désespérément plats. Puis le cœur repart enfin, les médecins lui injectent des médicaments inotropes pour élever sa fréquence cardiaque. Mais elle n’est pas encore tirée d’affaire. Environ cinq minutes après sa réanimation, elle fait plusieurs arrêts cardiaques mettant l’endurance et les nerfs des médecins à rude épreuve La réanimation cardio-pulmonaire dure 40 minutes pendant laquelle la température corporelle de la patiente n’a cessé de chuter pour atteindre les 32 °C. Voyant que leurs efforts pour la réanimer sont vains, les médecins décident d’arrêter les manœuvres de réanimation. Elle est déclarée morte 40 minutes après son premier arrêt cardiaque.

…puis la vie à nouveau !

À cette époque, en pleine pandémie de Covid-19, le ministère colombien de la Santé recommande aux professionnels de santé de manipuler le moins possible le cadavre des patients décédés. Le corps de notre patiente est donc laissé avec son tube dans la trachée, ses perfusions et la poche qui recueillait son urine en attendant sa toilette mortuaire. Des draps sont préparés pour la recouvrir ainsi que du coton pour boucher ses orifices naturels. Mais alors, environ 20 minutes après, sa cage thoracique monte et descend. Elle respire ! Ses pupilles réagissent à la lumière, son cœur bat normalement, 94 fois par minute.

Elle vivra encore 21 jours dans cet état, les médecins ne sauront jamais si elle est restée consciente ou pas durant cette « absence ». Sa mort définitive sera prononcée à la suite d’une défaillance généralisée de ces organes et un choc septique provoqué par la Covid-19.

Le syndrome de Lazare ou quand les morts ressuscitent littéralement

Dans la Bible, Jésus ressuscite Lazare de Béthanie quatre jours après sa mort. Les scientifiques se sont inspirés de cette histoire pour nommer le phénomène ou « syndrome de Lazare », ce retour spontané d’une circulation sanguine sans assistance médicale après un arrêt cardiaque. La première occurrence du phénomène de Lazare date de 1982 et un décompte de 2014 fait état de 38 cas décrits dans la littérature scientifique à partir de cette date. Mais, sachant que 37 % des urgentistes canadiens interrogés ici rapportent avoir eu affaire à un cas probable d’auto-ressuscitation, l’incidence réelle du phénomène de Lazare parait sous-estimée.

Biologiquement parlant, les explications sont floues et plusieurs hypothèses seraient possibles. Dans le cas présenté ici, l’action retardée des molécules inotropes aurait pu restaurer la circulation sanguine dans le corps de la patiente, sans que cela ne puisse être formellement démontré. La mort temporaire des patients ayant vécu le syndrome de Lazare laisse des séquelles graves, notamment neurologiques puisque le cerveau est privé de sang pendant plusieurs minutes. Seule une patiente de 36 ans a vécu plus de 180 jours après sa réanimation, trois autres se sont éteints au bout de 90 jours avant de mourir une seconde fois, mais la majorité des patients sont déclarés définitivement morts moins de 24 heures après leur ressuscitation.

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