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pourquoi il vaut mieux éviter les bonbons qui piquent


Les friandises acidulées, par leur teneur particulièrement élevée en sucre et en acides menacent l’émail des dents. Mieux vaut donc être raisonnable.

Des friandises qui ont de quoi faire peur? Parmi les nombreuses sucreries préférées des bambins, les bonbons qui piquent remportent un grand succès, mais attention, en ce lundi de fête d’Halloween. Entre acides citriques et tartriques, leur composition a en effet de quoi inquiéter.

“Ça pétille, c’est bien”, se réjouit au micro de BFMTV Ambra en plongeant sa main dans le large paquet de bonbons acidulés. Comme pour beaucoup d’enfants, ces confiseries font partie des préférées de la jeune fille.

“J’achète souvent (des bonbons acidulés)”, reconnaît sa mère. “En général, je lui en donne deux-trois le soir. C’est tout”, estime-t-elle.

Gencives et émail en danger

C’est pourtant déjà trop, selon certains médecins. Des dentistes mettent en garde face à la présence de certains composants offrant ce goût si caractéristique dont les enfants raffolent. En cause plusieurs acides: citrique, malique et tartrique.

“La consommation de ces bonbons acides, c’est certainement ce qui est le plus mauvais pour les dents”, alerte la chirurgienne-dentiste Catherine Mojaïski, pour BFMTV.

Les bonbons qui "piquent" contiennent trois acides particulièrement nocifs pour les dents.
Les bonbons qui “piquent” contiennent trois acides particulièrement nocifs pour les dents. © BFMTV

“Ce qui détruit l’émail des dents, c’est l’acide, que ce soit directement quand on consomme des choses acides comme du citron, ou bien le sucre qui sous l’effet des bactéries se transforme en acide”, explique-t-elle.

Un avis de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments, paru en décembre 2001, met également en garde face aux possibles “irritations de la gencive” que provoque une consommation répétée des bonbons acidulés. Mieux vaut donc être prudent.

“Cadrer” sa consommation

Faut-il pour autant y renoncer complètement? Pas forcément, selon une diététicienne. “Plus vous allez diaboliser et interdire le produit (…), plus l’enfant va être attiré par cet aliment”, estime Déborah Ohanna.

“C’est important de cadrer vraiment”, rappelle-t-elle cependant, afin d’éviter tout excès.

Si certains internautes se filment sur les réseaux sociaux en train de consommer ces bonbons par dizaines, ces comportements sont à éviter. Au dos de certains paquets, la mention “à consommer de façon raisonnable” est d’ailleurs indiquée.

Attention aussi d’en donner au bon moment, estiment également certains spécialistes. De fait, ces friandises contiennent un indice glycémique particulièrement élevé. Mieux vaut donc privilégier une consommation à la fin des repas.

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Written by Pierre T.

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