Malgré cette tendance, le port du masque a été recommandé cette semaine dans les lieux clos par l’Académie de médecine, le contexte sanitaire étant particulièrement tendu avec une forte épidémie de bronchiolite et l’arrivée de la grippe saisonnière.
La vague actuelle de Covid en France, en cours depuis début septembre, est sur la pente descendante en matière de contaminations comme d’hospitalisations, selon les chiffres publiés ce jeudi par les autorités sanitaires.
La semaine dernière, “le ralentissement de la circulation (du coronavirus) se poursuivait avec des taux de nouvelles hospitalisations et un nombre de décès en diminution”, a résumé l’agence Santé publique France, dans son bilan hebdomadaire.
Entamée début septembre et favorisée par le contexte de rentrée, la vague actuelle de Covid se calme depuis la fin octobre, d’abord avec un recul des contaminations puis désormais des hospitalisations.
Selon les chiffres les plus à jour, 42.025 contaminations ont été recensées ce jeudi. Quant aux hospitalisations, elles s’établissaient au total à 18.972.
L’importance des gestes barrières
Même avec cette accalmie, la circulation du virus est “toujours très active”, prévient toutefois l’agence de santé publique, encourageant les personnes à risque – plus de 60 ans, notamment – à faire leur vaccination de rappel.
De plus, “les gestes barrières, notamment le port du masque, restent nécessaires pour protéger les personnes âgées ou à risque de complications”, insiste Santé publique France.
À ce titre, le port du masque a également été recommandé cette semaine dans les lieux clos par l’Académie de médecine, l’instance censée porter le consensus médical en France.
L’Académie, qui ne juge pas nécessaire de rendre obligatoire le masque, souligne qu’au-delà du Covid, le contexte sanitaire est particulièrement tendu avec une forte épidémie de bronchiolite, chez les nourrissons, et à l’horizon, l’arrivée de la grippe saisonnière.
Elle préconise un masque FFP2 pour les personnes âgées ou porteuses de comorbidités, l’entourage et les soignants de personnes vulnérables, les femmes enceintes, et un masque chirurgical dans les hôpitaux, centres de soins, pharmacies, et dans des espaces fermés comme les transports en période d’affluence.