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six indicateurs pour mesurer l’urgence climatique


Méthodologie

Pour choisir les indicateurs de cet article, nous nous sommes inspirés des tableaux de bord climat du Met Office et de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA).

Nous avons repris une partie des sources listées dans ces tableaux de bord :

→ National Oceanic and Atmospheric Administration (Etats-Unis) : mesures de la température (Global Temp), de la concentration de CO2 (site de Mauna Loa et mesures globales moyennes à la surface des mers) et de la chaleur absorbée par les océans (Levitus).
→ Met Office (Royaume-Uni) : mesures de la température (modèle HadCRUT 5).
→ National Aeronautics and Space Administration (Etats-Unis) : mesures de la température (Gistemp), niveaux des océans, surface des glaces aux pôles (NSIDC).
→ Berkeley Earth (Etats-Unis) : mesures de la température.
→ Centre national d’études spatiales (France) : mesures du niveau des océans (Aviso).
→ University of Colorado (Etats-Unis) : mesures du niveau des océans.
→ European Organisation for the Exploitation of Meteorological Satellites (Europe) : mesures de la surface des glaces aux pôles (Satellite Application Facility on Ocean and Sea Ice).
→ World glacier monitoring service (Nations unies) : mesures de la fonte des glaces.

A l’exception de la concentration en CO2 dont nous livrons la mesure brute de la NOAA, les cinq autres indicateurs sont présentés sous la forme d’un écart ou d’une anomalie par rapport à une période de référence. Celle-ci varie selon les indicateurs : 1850-1900 pour les températures, 1981-2010 pour les glaces de mer ou la chaleur stockée par les océans… Dans la plupart des cas, cette période est déterminée selon la date de début des observations.

Précisions sur les données de température

Pour les températures, nous avons retenu la méthodologie du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), qui propose comme période de référence les années 1850-1900, période pendant laquelle les températures sont considérées comme stables. Pour chacun des jeux de données, nous avons donc normalisé les valeurs pour permettre une comparaison avec cette période.

Selon le GIEC, l’écart de température entre 1850-1900 et la période 1981-2010 s’élève à + 0,69 °C. Si nous faisons le même calcul avec les données que nous avons sélectionnées, nous obtenons un écart similaire (+ 0,689 °C).

Nous avons ainsi fait le choix de calculer la moyenne des quatre jeux de données dont nous disposions afin d’obtenir une tendance moyenne générale des observations mensuelles. Etant soumises à des variations saisonnières, nous les avons ensuite lissées en calculant une moyenne sur les cent vingt derniers mois.

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Written by Stephanie

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