Parmi les réflexions pour augmenter les revenus de Twitter, le nouveau patron n’exclut pas la possibilité de rendre l’accès à la plateforme payant.
Depuis son rachat de Twitter, Elon Musk n’a qu’un seul objectif en tête: rendre la plateforme rentable. Pour ce faire, il a déjà lancé la promotion d’un abonnement mensuel à huit dollars contre l’obtention d’un badge de certification. Mais dans les projets du milliardaire, une décision bien plus radicale est à l’étude.
Afin de générer plus de revenus, l’accès à la plateforme pourrait devenir payant. C’est ce qu’a appris The Verge. Des discussions ont été organisées en ce sens, rapporte le site américain informé par une personne familière du sujet.
Un abonnement pas si rentable
Cette option est notamment motivée par la mise en place d’une nouvelle formule de l’abonnement Twitter Blue. Cette offre, au-delà d’attribuer automatiquement une certification, doit permettre de réduire de moitié l’affichage de publicité sur le réseau social.
Seul problème, les estimations de certains salariés montrent une baisse des revenus publicitaires de six dollars par utilisateur aux Etats-Unis, le plus gros marché de l’entreprise. Or, cette baisse n’est pas compensée par l’abonnement à huit dollars par mois. En tenant compte de la part prise par Apple ou Google sur cette somme via leur store, Twitter devrait au final perdre de l’argent.
“Les principes fondamentaux des affaires ne sont tout simplement pas réunis”, assure un ancien employé ayant travaillé sur le dossier.
Il est donc possible de devoir payer pour profiter de Twitter. Selon les informations de The Verge, tous les utilisateurs seraient soumis à un accès gratuit limité dans le temps. Après avoir épuisé cette période, le site ou l’application demanderont un abonnement pour continuer à naviguer sur la plateforme.
Le site américain n’a pas pu en apprendre plus sur le sérieux de cette possibilité, l’entreprise n’ayant pas souhaité la commenter. Mais la réalité économique de Twitter pourrait avoir raison de l’accès gratuit. Surtout si la viabilité de l’abonnement à huit dollars s’avère erronée.