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L’alimentation: un élément clé pour contrôler le diabète

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Avant la médication, l’alimentation est le traitement de choix pour contrôler le taux de sucre dans le sang et les risques de complications cardiovasculaires chez les personnes souffrant de diabète de type 2.

Plus de 3,5 millions de Canadiens vivent avec le diabète de type 2, qui se caractérise par une incapacité du corps à produire suffisamment d’insuline ou à utiliser correctement celle qu’il produit. Il en résulte une augmentation de la glycémie (le taux de sucre dans le sang) et un risque accru de mourir d’une maladie cardiaque. Le défi pour les personnes atteintes est de maîtriser leur glycémie.

Une bonne façon d’y parvenir est d’adopter une alimentation saine, intégrant des aliments bons pour le cœur indique le docteur en nutrition Hubert Cormier. Ce qui ne veut pas dire une assiette sans saveur ni variété. De simples substitutions d’aliments peuvent rendre vos plats préférés «adaptés au diabète».

Des protéines à tous les repas


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L’assiette idéale des personnes diabétiques est composée à moitié de légumes ou de fruits (salades maison, légumes grillés, etc.). L’autre moitié est répartie entre les grains entiers et de féculents (riz brun, pâtes de blé entier, quinoa, etc.) et les protéines. Ces dernières ralentissent l’absorption du glucose et contribuent à la satiété. 

«Le défi est de répartir les protéines à tous les repas, notamment au déjeuner où on en consomme souvent très peu, souligne M. Cormier. Par exemple, dans un déjeuner composé d’une rôtie de pain blanc avec confiture, fruits frais et jus d’orange, on peut remplacer la confiture par un beurre d’amande, le jus par du lait ou une boisson végétale, ajouter un œufou du fromage… C’est un des changements faciles à faire au début.»

Les poissons gras (saumon, maquereau), la volaille, les légumineuses, les noix, le tofu, les œufs et les produits laitiers à faible teneur en gras et en sodium (lait, yogourt, fromage cottage) sont d’autres sources de protéines qui favorisent la santé cardiaque et le contrôle de la glycémie.

Sucres et indice glycémique

Contrairement aux idées reçues, le sucre, qui est un carburant essentiel au corps humain, n’est pas à bannir. «Il faut plutôt comprendre le rôle des sucres et apprendre à distinguer les bonnes des moins bonnes sources de glucides, explique Hubert Cormier. On va limiter les sucres raffinés et les aliments ultratransformés, mais on va garder une place pour les fruits, les produits laitiers faibles en gras et certains aliments à faible teneur en glucides.» 

Ainsi, les légumes à faible indice glycémique comme le chou-fleur, la carotte et le brocoli sont à préférer au maïs, par exemple. Et la pomme de terre sera remplacée par la patate douce ou le panais. Les légumes à feuilles vertes (épinards, chou frisé, feuilles de «chou vert»), les petits fruits et les tomates sont d’autres options bonnes pour le diabète et pour le coeur. Le site Du panier à la table fournit des outils pour calculer les glucides et l’indice glycémique des aliments. 

Étape par étape

Le virage peut paraitre difficile à prendre pour certains, admet Hubert Cormier. Il leur suggère de se faire aider par un diététiste pendant les premiers mois. 

«On ne peut pas changer toute son alimentation en même temps, on risque de se décourager. Le diététiste va évaluer l’alimentation de la personne et prioriser les changements à apporter. Il pourra aussi l’aider à planifier ses repas et à fixer un objectif glucidique pour chaque repas et chaque collation.» Parce que, au-delà du contenu de l’assiette, «la règle d’or est la constance, rappelle Hubert Cormier. Respecter la taille recommandée des portions et manger à des heures régulières aident l’organisme à mieux contrôler le taux de sucre dans le sang.» 



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Written by Barbara

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