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Olivier Véran assume un rapport critique sur la gestion du Covid-19



Un rapport révélé par “Le Parisien” souligne combien les Ehpad ont été oubliés dans la gestion de crise au début de la pandémie de Covid-19. Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, estime ce type de rapport “nécessaire”.

Le gouvernement assume, ou plutôt ne “renie pas”. Interrogé à l’issue du Conseil des ministres sur le rapport concernant la gestion gouvernementale de la crise sanitaire révélé par Le Parisien ce mercredi, le porte-parole du gouvernement et ex-ministre de la Santé Olivier Véran déclare avoir “demandé” ce document en premier lieu.

“C’est un rapport que j’ai demandé donc je ne vais pas le renier. Je l’ai demandé, et pour une bonne raison”, assure-t-il.

“Quand je suis arrivé ministre de la Santé au début d’une crise sanitaire sans précédent, j’ai fait effectivement face à une organisation qui n’était pas suffisamment préparée pour faire face à des crises de cette ampleur”, ajoute le porte-parole.

Des données “lacunaires”

Le rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas), remis au gouvernement en novembre 2020 et intitulé “Retour d’expérience du pilotage de la réponse à l’épidémie de Covid-19 par le ministère des Solidarités et de la Santé”, ne dit pas autre chose, selon Le Parisien.

Il pointe une remontée des données “particulièrement lacunaires au début de l’épidémie” de Covid-19 en raison de “modes de comptage” et de “sources” différents.

Selon le journal, le rapport montre également combien les Ehpad ont été oubliés au début de la crise. Ils n’ont par exemple pas été inclus dans l’envoi d’une note d’organisation de la Direction générale de la santé en janvier 2020, qui présentait le fonctionnement du centre de crise sanitaire, responsable notamment du suivi et de la coordination de la gestion de crise.

Les Ehpad ont également dû faire face à un circuit de décision complexe entraînant des retards, sur les tests en maison de retraite par exemple, où la consigne nationale a été donnée “le 6 avril, soit après le pic dans le Grand-Est ou en Île-de-France”, relève l’Igas.

Pour Olivier Véran, ce type de rapport est “tout à fait nécessaire”: “c’est tout à fait normal, et j’allais dire heureusement qu’on demande ce type d’évaluation pour pouvoir adapter notre système de réponse pour faire face à d’éventuelles crises à venir”, affirme-t-il ce mercredi.

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