Le ministre de la Santé souhaite que l’on “puisse avoir accès à un médecin la nuit, le week-end et la journée”.
“C’est donnant-donnant”. Le ministre de la Santé François Braun s’est exprimé sur France 2 au sujet des revendications des médecins libéraux qui manifestent ce jeudi à Paris. En grève pour la deuxième semaine d’affilée, ils réclament notamment un doublement du tarif de consultation de 25 à 50 euros pour créer un “choc d’attractivité” vers une médecine de ville sous tension.
“Je suis prêt à augmenter les prix de la consultation, dès lors que les besoins des Français sont remplis”, a expliqué François Braun.
Rappelant qu’il y a actuellement, comme tous les cinq ans, “la négociation conventionnelle entre les syndicats de médecins et l’assurance-maladie”, il juge que “chacun montre les muscles pour obtenir ce qu’il veut” à cette occasion ; mais demande de laisser “cette négociation aller jusqu’au bout”, c’est-à-dire à la fin du mois de février.
“Droits et devoirs”
François Braun met en avant un “principe gagnant-gagnant”. En échange de l’augmentation du prix des consultations, il veut que les “650.000 Français qui sont en maladie chronique aient un médecin traitant”. Et également qu’on “puisse avoir accès à un médecin la nuit, le week-end et la journée”. Le ministre souligne une logique de “droits” et de “devoirs”.
La semaine précédente, depuis le centre hospitalier d’Annecy en Haute-Savoie, François Braun avait critiqué une grève “particulièrement malvenue”, celle-ci prenant cours au moment où le pays fait face à une triple épidémie de Covid-19, grippe et bronchiolite.