SWARMALATORS : LA SIMULATION DE COMPORTEMENTS DE GROUPE SYNCHRONISÉS POUR DES APPLICATIONS MÉDICALES
Les chercheurs de l’Université de Cornell travaillent sur une simulation de comportements de groupe synchronisés appelée “swarmalator”. Cette simulation permettrait des avancées en médecine de précision ou encore dans l’observation de zones géographiques grâce à des drones. La simulation de comportements de groupe synchronisés peut être observée dans la nature chez les spermatozoïdes, les lucioles ou encore les moisissures. En 2014, les chercheurs de Cornell avaient présenté un modèle simple de Swarmalator permettant de synchroniser dans le temps et l’espace des particules. Aujourd’hui, cette recherche est le fruit d’une amélioration du modèle pour une meilleure compréhension des comportements biologiques, pour de futurs investissements industrielles et pour des applications médicales.
SWARMALATORS: SYNCHRONISATION DE GROUPE POUR DES APPLICATIONS MÉDICALES
Les chercheurs de Cornell ont utilisé ce modèle pour simuler des comportements d’agrégation, de dispersion, de vortex, de vagues de déplacement, et d’amas rebondissants. Le modèle peut imiter les différentes fréquences naturelles des particules, ainsi que leur capacité à se déplacer dans un cercle, appelé “chiralité”. Ces simulations de comportement de groupe synchronisés appelées “swarmalator” ont pour but de développer des applications médicales de précision, où des microrobots peuvent délivrer directement une thérapie dans des cellules souffrantes. Cette technologie pourrait être utilisée dans le traitement par magnétisme. En effet, des particules magnétisées pourraient être utilisées pour cibler précisément les zones à traiter, en synchronisant leur mouvement.
En résumé, la simulation de comportements de groupe pour des applications médicales de précision est une avancée technologique intéressante et prometteuse. Elle pourrait permettre de traiter des maladies graves avec plus de précision et moins d’effets secondaires. Cela dit, le développement de cette technologie reste à ses débuts et beaucoup de travail reste à faire pour l’adapter à des applications concrètes.
Sources:
– Article de Nature Communications.
– Article de Cornell Chronicle.