BETTER HEALTHCARE MANAGEMENT CAN REDUCE THE RISK OF DELIRIUM AMONG ELDERLY PATIENTS WITH NEUROLOGICAL CONDITIONS
UNE ÉTUDE RÉVÈLE UN LIEN ENTRE LE DÉLAI DE TRANSFERT À L’HÔPITAL ET LE DÉVELOPPEMENT DU DÉLIRE CHEZ LES PATIENTS ÂGÉS DE PLUS DE 65 ANS
Une nouvelle étude a découvert que les patients âgés de plus de 65 ans atteints de troubles neurologiques sont significativement plus susceptibles de développer un délire peu de temps après leur hospitalisation. L’étude, publiée dans le journal Health Services Management Research, a révélé qu’un transfert tardif vers le lit d’hôpital est associé à un risque plus élevé de développer un délire à court terme chez ces patients. Il en va de même pour ceux qui se présentent au service des urgences les jours où le risque de séjour prolongé est plus élevé, notamment le dimanche et le mardi.
LE DÉLIRE EN MILIEU HOSPITALIER ET SES FACTEURS DE RISQUE
Le délire est un trouble cognitif aigu caractérisé par une altération de la conscience, des déficits attentionnels, de la confusion et de la désorientation. Ce trouble survient majoritairement dans les milieux médicaux (jusqu’à 82 % en soins intensifs) par rapport à la communauté en général (entre 1 % et 2 %). De plus, entre 30 % et 40 % de tous les cas de délire sont évitables.
L’étude, menée par Valdery Moura Junior, étudiant à l’école de commerce de City University of London, explore les causes du développement du délire chez les patients âgés de plus de 65 ans atteints de troubles neurologiques. Les facteurs de risque comprennent la qualité des soins reçus aux urgences, l’éclairage vif et le bruit ambiant des urgences 24 heures sur 24.
LES RÉSULTATS DE L’ÉTUDE
Sur les 858 patients ayant présenté une urgence neurologique, un délire a été documenté chez 234 patients (30 %) au cours des 72 heures suivant leur arrivée aux urgences. L’étude a également constaté que les patients qui arrivaient aux urgences le dimanche et le mardi étaient plus susceptibles de développer un délire à court terme. Les facteurs causaux incluent un nombre moins élevé de lits d’hôpitaux, un délai plus long pour l’admission dans le lit d’hôpital (plus de 13 heures) et une proportion plus élevée d’admissions programmées.
MESURES DE PRÉVENTION DU DÉLIRE
Selon Monsieur Moura, des mesures peuvent être prises pour prévenir le développement du délire et réduire les dépenses de santé, notamment en initiant plus tôt des mesures de prévention, en facilitant le transfert rapide du patient des urgences au lit d’hôpital et en améliorant la communication entre les professionnels de santé de la prévention à la post-réadaptation.
CONCLUSION
Le délire représente un enjeu majeur pour les professionnels de santé. L’étude de Valdery Moura Junior démontre que des mesures de gestion de la santé plus efficaces pourraient réduire le risque de délire chez les patients âgés. La mise en place de ces mesures pourrait également améliorer la qualité des soins aux patients et réduire les coûts de santé.
SOURCES:
– ‘Hospital complications among older adults: Better processes could reduce the risk of delirium’ by Valdery Moura Junior, M Brandon Westover, Feng Li, Eyal Kimchi, Maura Kennedy, Nicole M Benson, Lidia Maria Moura, John Hsu, is published in Health Services Management Research journal.
– “Older adults and delirium”, American Association for Geriatric Psychiatry, https://www.aagponline.org/index.php?src=gendocs&ref=delirium
– “Delirium in hospitalized elderly patients”, Journal of General Internal Medicine, https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1490252/
– “How to prevent hospital-acquired delirium”, Harvard Health Publishing, https://www.health.harvard.edu/blog/how-to-prevent-hospital-acquired-delirium-2019012515837