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Le pornographie de célébrités profondément truquées inonde Twitter — malgré les interdictions explicites.

Les deepfakes à caractère pornographique mettant en scène des célébrités se multiplient sur internet, alors que l’intelligence artificielle et les technologies avancées brouillent les frontières entre les images réelles et les contenus trafiqués. Malgré les politiques de Twitter contre les médias trompeurs et la nudité non-consensuelle, des images retouchées de créateurs populaires de TikTok et de célébrités ont fait leur apparition sur la plateforme, selon un rapport de NBC. Les recherches sur Twitter des créateurs de TikTok Addison Rae Easterling, Charli D’Amelio et Bella Poarch ont révélé des deepfakes sexuellement explicites – des vidéos ou des images manipulées où le visage d’une personne est superposé sur le corps d’une autre. Selon NBC News, un extrait montrait le visage de Easterling, 22 ans, sur le corps d’une autre femme allongée de manière séduisante sur un lit. Au mardi, cette vidéo avait été visionnée plus de 21 millions de fois, et le fil contenait d’autres contenus explicites du deepfake. L’utilisateur anonyme derrière le compte aurait déclaré à NBC qu’il avait supprimé plus tard le tweet après des critiques. Easterling est l’une des créatrices les plus suivies sur TikTok.

Un deepfake à caractère pornographique d’Easterling a circulé sur Twitter, selon NBC. Le média prétend avoir découvert au moins neuf comptes qui diffusent des deepfakes pornographiques, dont six ont été ultérieurement suspendus, et certains contenaient des contenus explicites utilisant la ressemblance de Poarch. D’autres images de la famille D’Amelio seraient toujours présentes sur la plateforme. Sur Twitter, le contenu semble violer deux des politiques strictes de la société. La première, la politique sur les médias synthétiques et manipulés, interdit les contenus trompeurs ou fabriqués qui sont promus comme étant factuels. Le contenu pourrait également violer la politique de Twitter contre la nudité non-consensuelle, qui stipule que les utilisateurs ne peuvent pas partager des “photos ou des vidéos intimes de quelque chose qui ont été produites ou diffusées sans leur consentement”. Twitter a répondu à la demande de commentaire du Post par un emoji de caca. Les représentants de D’Amelio n’ont pas pu être joints, et le Post a contacté les représentants de Poarch et Easterling pour obtenir d’autres commentaires. D’Amelio, une autre créatrice populaire, a également été la cible de contenus falsifiés explicites.

Mais les TikTokers, qui sont les créatrices les plus suivies sur l’application, font partie des nombreuses femmes qui ont été ciblées par des deepfakes pornographiques. Cette année, les actrices Emma Roberts et Scarlett Johansson ont été les stars d’une publicité à caractère sexuel pour un logiciel de deepfake, qui a été par la suite supprimée par Facebook. Pendant ce temps, une enseignante du Texas a été victime de photos de nu manipulées numériquement, et deux streamers de Twitch ont déploré cette tendance émergente. “C’est à quoi ressemble le fait de se sentir violé. C’est à quoi ressemble le fait d’être exploité, c’est à quoi ça ressemble de se voir nu contre son gré et d’être diffusé sur Internet”, a déclaré l’un des streamers, Blaire, âgée de 28 ans, également connue sous le nom de QTCinderella, précédemment.

Mais les directives de la communauté et la loi répriment les images altérées numériquement. En avril, un homme de Long Island a été condamné à six mois de prison pour avoir publié des images pornographiques de deepfake mettant en scène des femmes mineures sur des sites pornographiques. TikTok a catégoriquement interdit les deepfakes qui non seulement trompent le public sur des événements majeurs, mais utilisent également les ressemblances de personnes privées et jeunes. Mais les deepfakes ne se limitent pas aux contenus explicites – de fausses images du Pape François portant des vêtements Balenciaga ont aussi trompé des millions de spectateurs. Ensuite, dans les recoins d’internet, des deepfakes de la première arrestation de l’ancien président Donald Trump ont émergé en mars, incitant Google à qualifier les images de générées par intelligence artificielle.

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Written by Mathieu

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