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Outil optogénétique inversé développé | EurekAlert!


NOUVELLE TECHNOLOGIE D’OPTOGENÉTIQUE DÉVELOPPÉE POUR UNE MEILLEURE COMPRÉHENSION DES MALADIES NEUROLOGIQUES

Une nouvelle technique d’optogénétique, utilisant une protéine contrôlable par la lumière, a été caractérisée par des chercheurs de l’Université Ruhr de Bochum (RUB). Ils ont utilisé une opsin, une protéine présente dans le cerveau et les yeux du poisson zèbre, et l’ont introduite dans le cerveau de souris. Contrairement à d’autres outils optogénétiques, cette opsin n’est pas activée par la lumière, mais plutôt désactivée. Les expériences ont également montré que cet outil pourrait être utilisé pour étudier les changements dans le cerveau responsables du développement de l’épilepsie.

Des recherches précédentes ont été menées sur les récepteurs couplés aux protéines G (RCPG) qui sont activés sans stimulation, bien qu’il soit présumé qu’ils jouent un rôle dans diverses conditions neuropsychiatriques et la cécité nocturne. Ils semblent également être impliqués dans le développement de cancers viraux.

Le rôle précis de cette opsin, appelée Opn7b, a été caractérisé par les chercheurs Raziye Karapinar, Ida Siveke et Dennis Eickelbeck. À leur grande surprise, ils ont découvert que ce récepteur est désactivé par la lumière, contrairement aux outils optogénétiques classiques qui sont activés par la lumière. Cette particularité en fait un outil prometteur pour étudier les RCPG constitutivement actifs et comprendre leur rôle dans le développement de maladies, en examinant spécifiquement ces récepteurs dans des types cellulaires spécifiques et à des moments contrôlés.

Les chercheurs de Bochum, Jan Claudius Schwitalla et Johanna Pakusch, ont modifié certaines cellules du cortex cérébral de souris afin qu’elles produisent Opn7b. Lorsqu’ils ont désactivé le récepteur avec la lumière, cela a déclenché une activité épileptiforme chez les animaux, qui pouvait être contrôlée de manière spécifique avec la lumière et interrompue à l’aide d’autres protéines contrôlées par la lumière. Les chercheurs espèrent pouvoir utiliser cet outil optogénétique pour mieux comprendre les mécanismes sous-jacents et les échelles de temps dans le développement des crises épileptiques.

Cette nouvelle technologie d’optogénétique ouvre donc de nouvelles perspectives pour la recherche sur les maladies neurologiques. En comprenant mieux le fonctionnement des RCPG constitutivement actifs, il pourrait être possible de développer de nouvelles approches thérapeutiques pour des conditions telles que l’épilepsie. Ces avancées pourraient également être pertinentes dans d’autres domaines, comme la recherche sur la cécité nocturne et les cancers virales induits.

Cette étude, publiée dans la revue Nature Communications le 23 juillet 2021, constitue une avancée majeure dans le domaine de l’optogénétique. Ces résultats ouvrent la voie à de futures recherches utilisant cette nouvelle technologie pour mieux comprendre et traiter les maladies neurologiques.

Pour plus d’informations, veuillez visiter:
– Article original: [Nature Communications](link)
– Communiqué de presse: [EurekAlert!](link)

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Written by Germain

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