Stephanie
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Vendredi, au Canada et dans plusieurs autres pays du monde, avait lieu la marche pour le climat. Au Québec, des milliers de jeunes et de moins jeunes ont arpenté les rues afin de faire entendre leurs revendications en matière d’environnement.
J’ai souvent participé à des marches pour le climat. Chaque fois, en voyant des milliers de personnes se rassembler pour faire changer les choses, en scandant des slogans puissants, en avançant dans la même direction que ces gens de tous âges, je me sens remplie d’espoir…
Mais ensuite, les jours passent et mon sentiment d’impuissance face à l’inaction climatique recommence à me désespérer.
J’ai peur que dans 100 ans, les enfants apprennent dans leurs livres d’Histoire que dans les années 2020 nous n’avons pas suffisamment pris au sérieux les enjeux environnementaux.
Je suis terrorisée à l’idée que nous ne saisissions pas notre dernière chance de régler ce dossier vital.
Il n’est plus l’heure de marcher. Tic-tac, tic-tac…
Il est l’heure que les gouvernements fassent tout en leur pouvoir pour améliorer le sort de la planète et des générations futures.
Besoin d’espoir
Je remarque que ma génération, les millénariaux, a de la difficulté à se projeter dans le futur, à imaginer et espérer un avenir rempli de possibilités.
Plusieurs de mes proches sont envahis par l’écoanxiété, un mal qui les fait souffrir quotidiennement.
Plusieurs jeunes adultes de mon âge hésitent réellement à avoir des enfants à cause du futur incertain de notre planète.
Ce sont de tristes constats.
Si le gouvernement pilotait un virage environnemental ambitieux, je suis certaine que les jeunes préoccupés par ces questions regagneraient espoir envers le futur.
J’ose espérer que dans 100 ans, les enfants apprendront dans leurs livres d’Histoire que leurs ancêtres, en 2022, ont agi afin de leur assurer une vie dans laquelle ils pourront s’épanouir sur une planète en santé.
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