Barbara
Exceptée la Corse, qui passe en phase pré-épidémique, toute la métropole est actuellement en phase épidémique.
En métropole, seule la Corse résiste encore. Dans son bilan hebdomadaire sur l’épidémie de bronchiolite ce mercredi, Santé publique France (SPF) note une “poursuite de l’augmentation importante des indicateurs de surveillance de la bronchiolite chez les enfants de moins de 2 ans”. La région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, la Guadeloupe et la Martinique passent à leur tour en “phase épidémique”.
Ainsi, la “quasi-totalité de la métropole est désormais en épidémie”, note SPF.
La phase épidémique signifie que le virus se répand largement au sein de la population avec une augmentation rapide du nombre de cas. Si la Corse y échappe pour l’instant, l’île passe tout de même en phase pré-épidémique.
Des “tensions fortes” dans les hôpitaux
Le nombre de passages aux urgences pour bronchiolite entre la semaine 41 (du 10 au 6 octobre) et la semaine 42 (du 17 au 23 octobre), a augmenté de 43%, le nombre d’hospitalisation de 41%. En tout, 4311 enfants de moins de 2 ans ont été vus aux urgences la semaine passées, p 1405 ont été hospitalisés.
Cette augmentation du nombre de malades intervient alors que plusieurs services pédiatriques ont alerté sur les débordements de leurs services. “On a des tensions fortes, voire très fortes, dans les services de pédiatrie de la région”, a indiqué la semaine dernière la directrice générale de l’agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France, Amélie Verdier.
Le ministre de la Santé François Braun a assuré ce dimanche sur BFMTV que les hôpitaux allaient “prendre en charge tous les enfants” malades, en encourageant en même temps les parents à éviter de surcharger les urgences. Il a également annoncé “un plan d’action de 150 millions d’euros” pour les services de l’hôpital “en tension”, à commencer par la pédiatrie.
