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Les marques bleues de vérification de X sont trompeuses, selon les règles de l’UE.

IMAGE DE ELON MUSK ET LES BADGES TWITTER

Elon Musk, avec en arrière-plan des badges Twitter
Illustration de Kristen Radtke / The Verge; Photo: Getty Images

AVERTISSEMENT DE L’UNION EUROPÉENNE À X

L’Union européenne a averti X que son système de vérification de badge bleu violait les règles du Digital Services Act (DSA) de l’UE, le jugeant trompeur pour les utilisateurs et contraire aux pratiques de l’industrie établies. Suite à son enquête sur la plateforme, l’UE a également constaté que X ne respectait pas les obligations de transparence en matière de publicité et de fourniture de données publiques aux chercheurs.

ACCUSATION FORMELLE DE VIOLATION DU DSA

C’est la première fois qu’une entreprise est formellement accusée de violation du DSA selon les conclusions préliminaires de l’UE. X a désormais l’opportunité de se défendre en réponse.

MODIFICATIONS AU SYSTÈME DE BADGE BLEU DE X

Dans son communiqué de presse, l’UE indique que les modifications apportées au système de badge bleu de X — qui permet à tout utilisateur de payer pour être “vérifié” — empêchent les utilisateurs de déterminer l’authenticité des autres comptes avec lesquels ils interagissent. Il existe également des preuves que des acteurs malveillants abusent du système pour induire intentionnellement les utilisateurs en erreur, selon les constatations de l’UE.

DÉFI DE X FACE AUX GRIEFS DE LA COMMISSION EUROPÉENNE

Dans sa déclaration, la commissaire européenne à la concurrence, Margrethe Vestager, a déclaré :

“Selon nous, X ne respecte pas le DSA dans des domaines clés de transparence, en utilisant des schémas trompeurs et en induisant ainsi en erreur les utilisateurs, en ne fournissant pas un répertoire d’annonces adéquat, et en bloquant l’accès aux données pour les chercheurs. Le DSA place la transparence au cœur de ses préoccupations, et nous sommes déterminés à nous assurer que toutes les plateformes, y compris X, respectent la législation de l’UE.”

RISQUE DE SANCTIONS POUR X

Si X ne répond pas aux trois griefs de la Commission européenne, l’entreprise pourrait faire l’objet d’actions formelles et se voir infliger des amendes pouvant aller jusqu’à six pour cent de son chiffre d’affaires mondial. Comme X est une entreprise privée — acquise par Elon Musk pour 44 milliards de dollars en octobre 2022 — il est difficile de quantifier le montant potentiel des sanctions financières. X est qualifié de très grande plateforme en ligne (VLOP) en vertu du DSA, car elle touche plus de 45 millions d’utilisateurs actifs par mois dans l’UE.

ENQUÊTE MULTIFACETTES SUR X

La Commission a ouvert une enquête multifacettes du DSA sur X le 18 décembre 2023. En plus d’examiner les pratiques trompeuses, la transparence de la publicité et l’accès aux données pour les chercheurs — sujets des conclusions d’aujourd’hui — l’enquête examinait également la diffusion de contenu illégal sur la plateforme et ses pratiques de modération à la suite de la guerre Israël-Hamas. La Commission indique que certaines parties de l’enquête sont encore en cours.

RENFORCEMENT DE LA RÉGLEMENTATION DE L’UE

La répression de X intervient alors que l’UE renforce l’application de ses règles strictes pour les grandes entreprises technologiques. Des enquêtes distinctes du DSA ont été lancées pour évaluer si Meta a fait suffisamment pour modérer du contenu politique, trompeur ou illégal sur Facebook et Instagram ou pour protéger les enfants qui utilisent les plateformes.

SOURCES

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Written by Barbara

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