La cheffe du Parti libéral assure qu’elle ne connaissait pas les risques pour la santé lorsque son gouvernement a renouvelé l’attestation de la Fonderie Horne afin que cette dernière puisse dépasser massivement la norme d’arsenic dans l’air à Rouyn-Noranda.
• À lire aussi: L’heure juste: la Fonderie Horne n’est pas la vache à lait de la multinationale Glencore
• À lire aussi: Arsenic à Rouyn-Noranda : les terrains seront décontaminés dès cet automne
«Ce que je peux vous dire c’est que je n’ai eu aucune discussion qui disait qu’on allait dépasser des normes qui allaient avoir un impact sur la santé de la population», a mentionné Dominique Anglade.
En 2017, la cheffe libérale était la ministre du Développement économique du gouvernement Couillard.
En août de cette même année, l’entreprise propriétaire Glencore a déposé sa demande de renouvellement d’attestation.
Selon ce renouvellement délivré en 2017, la fonderie doit respecter une norme en matière d’arsenic de 100 nanogrammes jusqu’en novembre 2021.
La norme québécoise émise par la santé publique est pourtant de 3 nanogrammes.
«Encore une fois, ces documents-là. Ceux qui ont caché l’information durant les trois dernières années, c’est la CAQ. C’est la CAQ qui n’a pas joué de transparence. On l’a vu, pas une fois, pas deux fois, à plusieurs reprises», a répété la cheffe libérale, lorsque les journalistes lui ont demandé à de nombreuses reprises d’expliquer le processus qui a mené à ce renouvellement.
Récemment, un rapport de la santé publique qui a été dévoilé signalait que les citoyens de Rouyn étaient beaucoup plus à risque d’attraper un cancer.
Plus de détails à venir.