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sur Facebook, les arnaques aux “rayures mineures” se multiplient


Depuis plusieurs semaines, Facebook est inondé d’arnaques reprenant la même idée: des produits contraints d’être donnés par les marques en raison de “rayures mineures”.

Une petite recherche de l’occurrence sur Facebook permet d’avoir une idée de l’ampleur du phénomène. Ce qu’on pourrait appeler l’arnaque aux “rayures mineures” s’étend désormais à des voitures SUV, des outils, des trottinettes…

Le principe est toujours le même: une page Facebook, qui reprend le nom et le logo d’une marque, annonce des dons de produits “qui ne peuvent pas être vendus en raison de rayures mineures et de dommages mineurs”. Il suffit alors d’écrire un mot en commentaire (par exemple, la couleur que l’on souhaite) ou de partager l’annonce sur plusieurs groupes pour être automatiquement candidat à un tirage au sort.

En août, l’arnaque est apparue sur de fausses pages Decathlon, en Belgique et en France, qui promettaient des VTT gratuits. Sur l’une des pages, on dénombre ainsi 1,2 million de commentaires même si les publications et photos ont depuis été supprimées (le groupe, lui, existe toujours).

Ikea, Range Rover, Auchan…

Désormais, la même arnaque concerne Ikea qui proposerait des “dizaines de chaises qui ne peuvent pas être vendues en raison de rayures mineures et de dommages mineurs”. Là encore, les auteurs promettent de les envoyer “au hasard à quelqu’un qui tape “FINI” avant septembre 17 à 19h.”

Ikea ne donne pas au hasard des produits sur Facebook
Ikea ne donne pas au hasard des produits sur Facebook © BFMTV

On retrouve des publications analogues utilisant frauduleusement la marque Range Rover, promettant de donner quatre voitures “en parfait état”. Cette fois, il s’agit de cliquer sur un lien d’inscription.

Range Rover, non plus, n'offre pas de véhicules sur Facebook
Range Rover, non plus, n’offre pas de véhicules sur Facebook © BFMTV

Juki (machine à coudre), Cimac (outils), Darty ou Auchan font partie des marques copiées sur le même principe.

Dans le meilleur des cas, les arnaqueurs n’espèrent qu’un abonnement à leur page, qui sera discrètement transformée dans les prochains mois pour relayer de fausses informations ou des arnaques. Dans les cas plus graves, ils réclament des données personnelles qu’il ne faut jamais transmettre, à commencer par des informations bancaires.

Decathlon avait déjà confirmé le mois dernier que ces pages étaient bien frauduleuses. En clair, les marques n’offrent jamais de produits avec des “rayures mineures” sur les réseaux sociaux.

Thomas Leroy Journaliste BFM Business

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Written by Germain

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