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Dans la nuit de jeudi à vendredi, la Lune va particulièrement se rapprocher de la Terre. Un phénomène qui survient plusieurs fois chaque année et qui sera de nouveau visible.
Un rendez-vous avec les astres à ne pas manquer. Après la “super Lune des fraises” en juin puis la “super Lune du Tonnerre” en juillet dernier, c’est une nouvelle “super Lune” qui va apparaître au-dessus de nos tête dans la nuit de jeudi à vendredi.
Mais qu’entend-on par “super Lune”? Le terme “supermoon” a été inventé par l’astrologue Richard Nolle en 1979 pour qualifier ce phénomène assez simple à comprendre.
L’orbite lunaire n’est pas parfait, autrement dit la distance entre la Lune et la Terre n’est pas fixe: elle peut aller d’environ 405.000 à 355.000 kilomètres. Lorsque le seul satellite naturel de la Terre est au plus proche de celle-ci, on appelle cela la “super Lune” ou, pour être dans un jargon plus scientifique, le “périgée-syzygie”. La Lune sera alors plus grande et plus brillante qu’à son accoutumée.
La “super Lune de l’esturgeon”
Le phénomène n’est pas extrêmement rare puisqu’il peut se produire plusieurs fois au cours d’une année. Mais il s’agit ici de la dernière de l’année 2022, et elle aussi a droit à un surnom: la “super Lune de l’esturgeon”.
Un nom choisi au hasard? Pas du tout. Comme nous l’explique la chaîne américaine CBS, c’est à cette période propice de l’année que plusieurs tribus amérindiennes installées autour des Grands Lacs d’Amérique du Nord pêchaient le poisson.
Pas besoin toutefois de se rendre aux États-Unis pour profiter du spectacle dans de meilleures conditions: il est simplement conseillé de s’éloigner de la pollution lumineuse et se munir de jumelles ou d’un télescope pour observer au mieux la “super Lune” qui culminera à 3h36 du matin. D’autant qu’il ne s’agira pas du seul phénomène astronomique marquant cette nuit: les Perséides, une pluie de météores qui est observable chaque année entre juillet et août, seront aussi de la partie.
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