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Douleurs, acné, pilosité… Qu’est-ce que le SOPK, cette maladie méconnue qui touche une femme sur dix?

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Le syndrome des ovaires polykystiques, dont c’est la journée mondiale de sensibilisation ce jeudi, est un dérèglement hormonal aux symptômes divers. Elle est la première cause d’infertilité féminine.

Une maladie assez fréquente et qui potentiellement handicapante, mais mal connue. Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), qui touche une femme sur dix dans le monde, est la première cause d’infertilité féminine, selon l’Inserm. Retour sur ce syndrome pour lequel il n’existe pas de traitement spécifique, alors que ce jeudi est la journée mondiale de sensibilisation au SOPK.

Si la maladie se développe souvent dès la puberté, elle est régulièrement détectée seulement vers 25 à 30 ans dans ces cas les plus modérés, grâce à un bilan sanguin et hormonal, d’après Ameli.

Un dérèglement hormonal

Le syndrome des ovaires polykystiques est un dérèglement hormonal qui entraîne une production excessive d’hormones masculines, notamment de testostérone, habituellement peu présentes chez un organisme féminin. Il est marqué par la présence de nombreuses follicules au développement inachevé dans les ovaires.

Les symptômes sont très variables, mais les plus fréquents concernent les troubles de l’ovulation (allant des cycles irréguliers à l’absence totale de règles), une hyperandrogénie, marquée par une hyperpilosité (chez 70% des femmes touchées par la maladie), de l’acné et une chute des cheveux, ainsi que des troubles du métabolisme pouvant causer un surpoids.

D’autres symptomes ont également été notés de façon moins fréquente, comme l’apparition de taches foncées sur la nuque, sous les bras ou à l’intérieur des cuisses, des tendances dépressives, de l’anxiété ou encore de l’apnée du sommeil.

De la prise de poids à l’infertilité

Les conséquences du syndrome ne sont pas anodines. Pour environ la moitié des malades, les troubles causent une infertilité. Pour les patientes enceintes, la grossesse présente souvent des complications avec des cas plus fréquents de diabète gestationnel, de pré-éclampsie ou d’accouchement prématuré.

En cas de prise de poids, les patientes sont également prédisposées à faire preuve d’insulinorésistance et à développer ensuite du diabète, mais aussi à connaître une hypertension artérielle et à développer des maladies cardiovasculaires ou un cancer de l’endromètre.

Des causes mal connues

Les origines du SOPK ne sont pas clairement établies jusqu’à présent, mais le déséquilibre hormonal causant la maladie pourrait être à la fois d’origine ovarienne et centrale, c’est-à-dire au niveau du cerveau.

Parmi les causes expliquant le dérèglement des sécrétions hormonales, les scientifiques penchent sur des raisons multifactorielles liées à la fois à des questions génétiques, épigénétiques (soit à la modification des gènes en raison de l’environnement) et environnementales (comme les perturbateurs endocriniens).

Concrètement, une vingtaine de gènes prédisposant à la maladie ont été identifiés. Les prédispositions familiales exposent par ailleurs à un risque surélevé de 30% de développer la maladie.

Pas de traitement spécifique

Il n’existe aucun traitement spécifique pour soigner la maladie. Les seuls traitements existants permettent d’atténuer les symptômes jusqu’à la survenue de la ménopause.

Des médicaments permettent notamment de traiter les cas d’hirsutisme, de diabète et d’infertilité. Il est par ailleurs recommandé, uniquement pour les personnes avec un embonpoint, de perdre du poids pour réduire les symptômes d’hyperandrogénie.

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Written by Barbara

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