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La start-up Space Cargo Unlimited lance la première usine de l’espace

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Dans le domaine spatial, les Français ne manquent ni d’idées ni d’initiatives. Après la microfusée Zéphyr (Latitude), le minivan transportant les petits satellites (Exotrail), le vaisseau spatial réutilisable véhiculant du fret (The Exploration Company) et la navigation à la voile solaire (Gama), place à REV1, la première usine de l’espace.

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Ce projet a été présenté, jeudi 27 octobre à Luxembourg, par la start-up Space Cargo Unlimited (SCU), lors de la conférence NewSpace Europe. Il s’agit d’un véhicule entièrement automatisé, dans lequel les entreprises pourront fabriquer de nouveaux produits. Mise en orbite à 350 ou 450 kilomètres de la Terre, la capsule de 4,5 mètres d’envergure conçue par Thales Alenia Space restera plusieurs mois dans l’espace, avant de revenir. Le premier vol est prévu fin 2025.

« En l’absence de gravité terrestre, vous aurez des matériaux plus homogènes », explique le PDG et cofondateur de SCU, Nicolas Gaume, prenant l’exemple des alliages où, actuellement, le métal le plus lourd va vers le bas et le plus léger vers le haut. Même impératif d’homogénéité pour la fibre optique à base de fluor, « cent fois plus conductrice que la fibre conventionnelle, mais très dure à fabriquer sur Terre ».

Plusieurs secteurs intéressés

Cet environnement en apesanteur devrait intéresser la pharmacie pour le développement des cellules souches ou les cosmétiques en raison d’une « meilleure cristallisation ». Toutefois, c’est dans l’agriculture que les premiers tests ont eu lieu, dans le cadre du projet Wise, mené avec le Centre national d’études spatiales et l’Institut des sciences de la vigne et du vin à Bordeaux, et destiné à trouver des cépages plus résistants face au réchauffement climatique.

Trois cent vingt pieds de vigne – moitié cabernet, moitié merlot – ont ainsi séjourné dans la Station spatiale internationale pendant dix mois, enfermés dans un caisson obscur maintenu à une température de 2 °C à 3 °C. « La gravité étant la colonne vertébrale de la vie sur Terre, son absence les a mis en état de stress absolu, explique l’entrepreneur bordelais. Cela nous a permis de mesurer leur réaction et leur adaptation » comparées au même caisson resté sur Terre. L’idée est de voir ensuite comment ces plants se comportent une fois replantés.

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Avant ce projet d’usine flottante en orbite basse, Nicolas Gaume s’est fait connaître dans les jeux vidéo. En 1990, à l’âge de 19 ans, il a lancé Kalisto, qui a fait faillite douze ans plus tard. Depuis, il a développé diverses sociétés sur le Web, avant de se passionner pour l’espace, en 2014. « C’est ma huitième start-up », précise ce quinquagénaire, convaincu que la fabrication en orbite préfigure la prochaine révolution industrielle.

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Written by Milo

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