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La pluie d’étoiles filantes des Léonides est au plus fort cette nuit



C’est peu connu, mais novembre est aussi riche en essaims météoritiquesessaims météoritiques à contempler. L’un des plus beaux de l’année, les LéonidesLéonides, se produit en ce moment, et cette nuit du 17 au 18 novembre, son activité devrait culminer vers 1 h 00 du matin, heure de Paris. C’est à ce moment que la Terre va entrer dans la partie la plus dense du courant de débris alimenté par les passages de la comètecomète 55P Tempel-Tuttle, et ainsi entrainer un pic de collisions de ces micrométéorites avec la Terre. Comme leur nom l’indique, les Léonides ont leur radiantradiant dans la constellation du Lionconstellation du Lion. C’est donc cette direction dans le ciel qu’il faut privilégier pour surprendre un maximum de météores. Mais le Lion se lève tard en ce moment et ne pointe pas son museau à l’est qu’après 23 h 30. Vous n’aurez pas de mal à le reconnaître ce soir car il accueille cette nuit près de son cœur, la scintillante RégulusRégulus, la LuneLune décroissante. Malheureusement, dette dernière sera une gêne pour voir tous les astresastres les plus faibles dans le ciel, et pour admirer tous les grains de poussière qui pleuvent sur la Terre.

Plusieurs pics d’activité possibles

Au plus fort de la pluie d’étoile filante, autour de 1 h du matin donc, une quinzaine en moyenne, voire plus, de météores seront visibles en heure lorsqu’ils plongeront dans la haute atmosphèreatmosphère terrestre. Cela reste une prévision et le pic pourrait survenir un peu plus tôt, entre minuit et 1 h, ou plus tard encore dans la nuit. Mais ce n’est pas grave d’attendre, tant il est agréable de plonger ses yeuxyeux dans la nuit immense remplie d’étoiles, et de prendre du temps pour chercher les constellations, reconnaître les planètes. Selon l’IMO (International Meteor Organization), la Terre croisera un flot de débris que la comète a laissé en 1733 entre 8 h et 8 h 30 le 19 novembre, avec de possibles sursauts d’activité. Des pics secondaires, plus faibles, sont également prédits à 9 h le 18 novembre, et 17 h le 21 novembre. Mais ils ne pourraient durer que quelques minutes seulement et ne seront pas observables depuis la France.

Pour une observation optimale, surtout, veillez à choisir un site sans pollution lumineusepollution lumineuse, et avec le ciel dégagé vers l’est et le sud, où le Lion avance au cours de la nuit.

 


Article de Xavier demeersmanXavier demeersman publié le 16 novembre 2020

Après la pluie des Orionides — le radiant est dans Orion — alimentée par les passages successifs de la célèbre comète de Halley (1P/Halley), nous avons eu le maximum d’activité des TauridesTaurides sud — le radiant est près des PléiadesPléiades, dans le Taureau –, flux de poussières arrachés à la comète 2P/Encke, puis les Taurides nord, dont l’activité a culminé dans la nuit du 11 au 12 novembre, voici venir celui des Léonides, l’un des plus importants essaims météoritiques de l’année !

Qui sont les Léonides ?

Comme leur nom l’indique, son radiant est au sein de la constellation du Lion, près des étoiles qui dessinent sa crinière. Son activité commence chaque année autour du 6 novembre et s’étend jusqu’à la fin du mois. Le point culminant en 2020 de cette précipitation sera dans la nuit du 16 au 17 novembre. Plus d’une quinzaine de météores par heure en moyenne seront alors visibles en deuxième partie de nuit, lorsque le félinfélin aura bien grimpé dans le ciel. Point fort cette année : la Lune désertera quasiment toute la nuit le ciel. Les seules lumièreslumières qui pourraient gêner l’observation des étoiles filantes seront artificielles, si bien sûr vous n’avez pas pris soin de les laisser loin derrière vous (la pollution lumineuse réduit considérablement la visibilité des étoiles et des météores les moins brillants).

Les grains de poussière du courant des Léonides, que traverse la Terre chaque année à cette période, appartenaient à la comète 55P/Tempel-Tuttle avant d’en avoir été éjectés. Cette dernière rend visite à cette région du Système solaireSystème solaire tous les 33 ans et est connue pour provoquer parfois de véritables tempêtes d’étoiles filantes. Ce fut le cas surtout en 1833, 1866, 1966, 1999 et en 2001, tandis que la Terre croisait les afflux très denses des précédents orbites. Son prochain retour dans le Système solaire interne aura lieu en 2031.

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La vitessevitesse de pénétration dans l’atmosphère des Léonides est de 71 km/s. Et c’est donc quand le radiant est au plus haut dans le ciel que l’on peut profiter au maximum de ce spectacle.

Prochain arrêt ensuite, ou plutôt prochain grand rendez-vous avec les étoiles filantes — et pas des moindres : les GéminidesGéminides. Sans aucun doute, la pluie belle de l’année avec celle des PerséidesPerséides.

L’astéroïde Apophis, qui frôlera la Terre en 2029, a sa trajectoire modifiée


Article de Xavier Demeersman publié le 16 novembre 2018

Comme chaque année en novembre, les Terriens ont rendez-vous avec la pluie d’étoiles filantes des Léonides. Ce week-end, quand le Lion bondit dans le ciel et que la Lune est partie se coucher, nous pourrons admirer des dizaines de météores briller.

Après les OrionidesOrionides (du 2 octobre au 7 novembre) et les Taurides nord (entre le 20 octobre et le 10 décembre), et en attendant les brillantes Géminides (entre le 4 et le 17 décembre), voici le temps d’observer les Léonides, l’un des essaims météoritiques les plus importants de l’année. Son activité a commencé vers le 6 novembre et elle devrait s’essouffler le 30 novembre. Le point d’orgue est entre le 17 et le 18 novembre, nous pourrons donc les admirer durant ce week-end.

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Certaines années, les Léonides sont le théâtre de véritables tempêtes d’étoiles filantes, comme ce fut le cas en 1833, 1866 et plus récemment en 1966. Il n’en sera pas de même, hélas, en 2018. Pour cela, il faudrait que 55P/Tempel-Tuttle, la comète qui alimente l’essaim revienne faire un tour dans la cour du Système solaire interne. Mais patience… D’une période orbitalepériode orbitale de 33 ans, son retour, au plus près du SoleilSoleil, est pour 2032. Dans la foulée de ce réensemencement, les météores jailliront par milliers pendant quelques heures dans le ciel terrestre. Cette année-là et aussi les suivantes.

Quelques sursauts d’activité sont à prévoir

Novembre 2018, c’est dans la nuit du 17 au 18 et du 18 au 19 — comme chaque année — que l’on peut espérer en voir le plus grand nombre. Pour les surprendre, les conditions sine qua non sont d’attendre que le Lion — qui a donné son nom à la pluie d’étoiles filantes — sorte de l’horizon (Est) et prenne de la hauteur. Comme toujours, il est bien sûr recommandé de se rendre sur un site épargné par la pollution lumineuse et cette année, il faudra patienter que la Lune gibbeuse (pollution lumineuse naturelle) se fasse gober par l’horizon (Ouest), en seconde partie de nuit, soit au meilleur moment.

Lors du pic d’activité, les Léonides devraient être quelques dizaines de météores par heure à sillonner le ciel. Des spécialistes, comme Jérémie Vaubaillon, tablent sur un possible petit sursaut le 19 novembre, à la première heure (le 18 novembre à 23 h 27 m TU pour être exact) qui pourrait se répéter 24 et 72 heures plus tard, mais avec moins de véhémence. La raison est le rapprochement de la Terre de quatre veines de poussières.

De son côté, Mikiya Sato prévoit deux tores en approche, susceptibles de provoquer des sursauts les 19 novembre, à 22 h 20 mn TU, et le lendemain, à 07 h 04 mn TU. Leur collègue, Mikhail Maslov, en ajoute un pour le 20 novembre, à 09 h 30 mn TU. Si cela se produit, nous pourrons voir quelques météores de plus pénètrer la haute atmosphère. Les Léonides fondent sur nous en général à 71 km/s. Une belle pluie d’étoiles filantes à ne pas manquer !

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Article de Xavier Demeersman publié le 17 novembre 2017

Les 17 et 18 novembre, l’activité des Léonides, l’une des pluies d’étoiles filantes les plus importantes de l’année, atteindra son maximum. Et cette année, il n’y aura pas de Lune pour gêner l’observation…

La pluie d’étoiles filantes des Léonides n’est pas aussi célèbre que l’averse estivale des Perséides, dont l’activité culmine entre le 12 et le 13 août, mais elle gagne à être connue. Certes, son activité, qui s’étend chaque année entre le 6 et le 30 novembre, ne tombe pas pendant des vacances et se produit durant des nuits qui peuvent être glaciales. Mais cela peut valoir la peine de passer un moment les yeux levés vers le ciel étoilé de l’automneautomne, à l’affût des météorites et même des bolides, en compagnie d’Orion, du Taureau, du Grand ChienChien

C’est entre minuit et l’aubeaube, les 17 et 18 novembre, que l’essaim météoritique des Léonides atteint son maximum d’activité. Le cru 2017 s’annonce classique avec une moyenne de 15 météores visibles par heure. Mais attention, des sursauts ponctuels avec plus de 100 étoiles filantes par heure ne sont pas à exclure. La vitesse moyenne de pénétration dans l’atmosphère de ces météores brillants est de 71 km/s. Par bonheur, cette année, la Lune n’inondera pas le ciel de sa lumière. Mieux : discrète et en très fin croissant le 17, elle clôturera la nuit en brillant à côté de VénusVénus et JupiterJupiter.

Le saviez-vous ?

Les Léonides doivent leur nom à la constellation du Lion où se situe le radiant de l’essaim météoritique.

Des pluies d’étoiles filantes qui peuvent devenir des tempêtes !

Les courants de poussière qui sont à l’origine des Léonides sont alimentés par la comète 55P/Tempel-Tuttle dont la période orbitale est de 33 ans — prochain périhéliepérihélie en 2031. Après ses passages, les pluies d’étoiles filantes peuvent alors se transformer en véritables tempêtes !

La Terre est alors arrosée de plusieurs milliers de minuscules grains cométaires, comme ce fut le cas en 1833, 1866, 1966 et plus récemment en 1999 et 2001. Des spectacles célestes saisissants qui ont à chaque fois marqué les mémoires. Selon les prévisions, la Terre hélas ne devrait pas revivre de tempêtes météoritesmétéorites aussi intenses avant 2099 !

Rappelons enfin que pour augmenter vos chances de voir un maximum d’étoiles filantes, il convient de vous éloigner le plus possible des grandes agglomérations urbaines, dont la pollution lumineuse nuit à l’observation.

Prochain pic d’étoiles filantes important : les 13 et 14 décembre avec les Géminides.


Article de Jean-Baptiste Feldmann publié le 15 novembre 2009

Chaque année, la Terre dans son déplacement coupe l’orbite d’anciennes comètes qui ont abandonné des poussières dans leur sillage. L’occasion d’observer quelques étoiles filantes qui se consument dans notre atmosphère, et plus rarement de véritables pluies de météores. Qu’en sera-t-il le 17 novembre pour les Léonides ?

Semblant émaner de la constellation du Lion par un effet de perspective, les Léonides sont les restes de la comète 55P/Tempel-Tuttle, découverte fin 1865. Sa trajectoire l’amène tous les 33 ans à s’approcher du Soleil et à réinjecter des tonnes de poussières sur son orbite, ce qui nous vaut un magnifique spectacle : en 1933, on a pu observer une moyenne de 200 météores à l’heure et en 1966 c’est une véritable pluie de lumière qui a émerveillé les observateurs américains avec parfois plusieurs météores par seconde. En 1998, les observateurs européens ont eu une belle surprise : alors qu’il était prévu d’admirer le maximum d’activité depuis l’Asie, ce dernier s’est décalé pour se dérouler en fin de nuit au-dessus de l’Europe, avec une moyenne de 500 Léonides par heure.

En dehors de ces rendez-vous spectaculaires tous les 33 ans, l’essaim des Léonides reste l’un des plus riches, il est donc très attendu chaque année après la mi-novembre. Pour autant la prévision de l’activité d’un essaim reste un art difficile : le flot de poussières abandonné le long de l’orbite cométaire évolue lentement, soumis aux influences gravitationnelles du Soleil et des planètes, surtout les plus massives comme Jupiter. Les poussières tendent à se regrouper en zones plus riches, des « poches » que notre planète croise à des instants précis.

 

Pour 2009, les dernières simulations de l’IMCCE (Institut de Mécanique Céleste et de Calculs d’Ephémérides) font état d’une belle activité la nuit du 17 au 18 novembre. Le maximum devrait se produire entre 21 heures et 23 heures TU (soit une heure plus tard en heure française) avec 100 à 300 météores par heure. Malheureusement; le radiant (point d’où semblent émaner les météores) ne sera pas encore levé en Europe. La constellation du Lion deviendra visible après minuit, alors que le pic d’activité sera passé. À moins que, comme en 1998, une bonne surprise ne vienne récompenser ceux qui auront eu le courage de veiller…

Retrouvez toute l’actualité astronomique sur le Blog Astro 2009.

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Written by Milo

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