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Ce virus très commun augmente le risque de maladies cardiovasculaires

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Un virus très commun, qui infecte environ 90 % de la population humaine, semble aussi augmenter le risque de problèmes cardiovasculaires ! En quelle proportion et pourquoi ce virus fragilise-t-il le cœur ?

La grande majorité des humains ont été infectés par le virusvirus de la varicellevaricelle et du zona (VSV) au cours de leur vie. La primo-infection par ce virus très contagieux a souvent lieu durant l’enfance et prend la forme de la varicelle. Après cela, le VSV reste latent dans le corps humain, caché à l’intérieur des cellules. Dans des circonstances encore mal comprises, le VSV peut à nouveau se multiplier et causer une maladie : le zona. On estime qu’environ un tiers des personnes infectées par le VSV développeront un zona au cours de leur vie, avec un risque qui augmente avec l’âge. Or, les scientifiques de l’université de médecine d’Harvard ont calculé que les personnes qui ont souffert d’un zona ont 30 % de risque en plus de développer des problèmes cardiovasculaires sur le long terme que les autres.

Zona et problèmes cardiovasculaires

Cette donnée statistique a été déduite de l’analyse d’une grande cohortecohorte comportant près de 200 000 personnes, essentiellement des femmes infirmières, qui ont été suivies pendant de longues années par l’intermédiaire d’un questionnaire où les volontaires rapportaient leur état de santé et les maladies dont ils ont souffert. Les scientifiques ont sélectionné les profils pour lesquels des données de la date de l’apparition d’un zona étaient disponibles et qui n’ont pas eu de problèmes cardiovasculaires au moment du suivi.

Dans cette cohorte, 3 603 AVC et 8 620 incidents cardiovasculaires ont été dénombrés avec une fréquence accrue de ces évènements chez les personnes ayant eu un zona. Selon le calcul des scientifiques, le risque accru de 30 % d’AVC et de problèmes cardiovasculaires associés au zona persiste jusqu’à 12 ans après l’apparition de la maladie.

Du côté biologique, il se pourrait que le VSV, l’un des rares virus connus pour être capable de se répliquer dans les cellules qui forment les artèresartères, provoque une inflammation localisée au niveau des artères, forçant les vaisseaux sanguins à se réorganiser. Cela pourrait, à terme, fragiliser tout le système cardiovasculaire et favoriser l’apparition d’AVC et d’autres accidentsaccidents cardiovasculaires.

AVC : accident vasculaire cérébral, notre dossier

Un effet positif de la vaccination contre le VSV ?

Cette étude, parue dans Journal of the American Heart Association, a tout de même une limite. Les cohortes utilisées sont plutôt anciennes (début des années 2000 au moment de l’enrôlement des volontaires) ; ainsi, les participants n’étaient pas vaccinés contre le VSV. Le vaccinvaccin est aujourd’hui recommandé entre 65 et 75 ans pour se prémunir des effets secondaires du zona qui peut provoquer des douleursdouleurs névralgiques et des problèmes oculairesoculaires. Les scientifiques d’Harvard disent collecter des données sur des patients vaccinés pour savoir si le risque de problèmes cardiovasculaires est toujours élevé chez cette population cible.

 

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