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Extradition aux Etats-Unis de Mike Lynch pour Autonomy

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# L’EXTRADITION DE MICHAEL LYNCH, ANCIEN PDG D’AUTONOMY, VERS LES ÉTATS-UNIS SUSCITE UN NOUVEAU COMBAT JURIDIQUE

Michael Lynch, co-fondateur et ancien PDG d’Autonomy, poursuit cette semaine son combat juridique contre les autorités américaines. Ils lui reprochent une fraude autour de l’acquisition pour 11 milliards de dollars d’Autonomy par Hewlett Packard en 2011. Le tribunal londonien a été saisi pour décider si Michael Lynch doit être remis à la justice américaine pour faire face à des accusations criminelles, ou s’il peut être jugé au Royaume-Uni, voire en d’autres lieux.

## UN DOSSIER COMPLIQUÉ

L’affaire Autonomy est complexe. En 2011, Hewlett Packard rachetait Autonomy pour 11 milliards de dollars, une des plus grosses acquisitions de l’histoire pour une entreprise technologique européenne. Mais très rapidement, l’opération tourne au cauchemar en raison de pratiques managériales douteuses et d’une comptabilité problématique. Un an après, Hewlett Packard prend une charge de 8,8 milliards de dollars pour une perte d’actifs incorporels.

L’entreprise de Silicon Valley affirme à l’époque que le gros de cette charge, soit plus de 5 milliards de dollars, est le résultat de pratiques utilisées par d’anciens membres de la direction d’Autonomy pour gonfler la valeur de l’entreprise et tromper les investisseurs et les acheteurs potentiels. Les batailles juridiques s’ensuivent, au Royaume-Uni et aux États-Unis.

## DES ACCUSATIONS REMISES EN CAUSE

Michael Lynch a toujours soutenu son innocence et prétend que le conflit juridique avec HP est le résultat d’un malentendu autour des règles comptables britanniques et américaines. L’ancien PDG a également nié les allégations de HP selon lesquelles il avait trompé les marchés et gonflé la valeur d’Autonomy avant sa vente à Hewlett Packard.

Après de nombreuses péripéties, l’affaire Autonomy connaît un nouveau rebondissement. En janvier 2020, un juge britannique estime que HP a “substantiellement réussi” dans son procès contre Michael Lynch, bien que les dommages et intérêts soient nettement inférieurs aux 5 milliards de dollars réclamés par l’entreprise. Plus tard, Priti Patel, alors ministre de l’Intérieur britannique, a approuvé l’extradition de Michael Lynch aux États-Unis, une décision vivement critiquée par Tom Tugendhat, député conservateur et président du Comité des Affaires étrangères de la Chambre des communes.

## UN NOUVEAU COMBAT JURIDIQUE

La semaine dernière, les avocats de Michael Lynch ont plaidé devant la Haute Cour de Londres pour que leur client soit jugé au Royaume-Uni, où la Serious Fraud Office (SFO) a réservé le droit de le poursuivre s’il n’est pas extradé. Pour sa part, le gouvernement américain estime qu’il n’y a aucune raison de bloquer l’extradition de Lynch vers les États-Unis, arguant que la SFO a cédé la juridiction aux procureurs américains.

Le mois dernier, l’ancien directeur financier d’Autonomy, Sushovan Hussain, a perdu son appel contre sa condamnation à cinq ans de prison aux États-Unis. Les juges l’ont également condamné à payer une amende de 10,1 millions de dollars.

En somme, l’affaire Autonomy continue de défrayer la chronique et de susciter des interrogations à propos des règles comptables britanniques et américaines. Elle montre également que les luttes de pouvoir et les rivalités économiques sont sans pitié, même entre grandes entreprises de la technologie.

Sources:

[Reuters](https://www.reuters.com/world/uk/autonomy-founder-lynch-fights-extradition-us-fraud-charges-2023-03-15/)

[Silicon UK](https://www.silicon.co.uk/e-enterprise/merger-acquisition/ex-autonomy-ceo-appeals-extradition-437562)

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