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L’infection par un norovirus déclencherait la maladie de Crohn

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L’origine de la maladie de Crohn reste un mystère. Une nouvelle étude avance qu’un norovirus provoquerait la mort des cellules de la paroi intestinale, en bloquant une protéine protectrice. Cette dernière pourrait alors ouvrir la voie à de nouvelles thérapies.

La maladie de Crohn est une maladie chronique inflammatoire de l’intestin qui affecte la vie de nombreuses personnes. Pour ces patients, les défenses immunitaires censées attaquer les microbesmicrobes envahisseurs ciblent, par erreur, le tube digestiftube digestif de l’organisme. Si des gènesgènes peuvent augmenter le risque de développer la maladie, la cause environnementale n’est pas à exclure et les chercheurs tentent de résoudre le mystère autour de son déclenchement.

En premier lieu, il faut savoir que la plupart des personnes atteintes de la maladie de Crohn présentent une mutation génétiquegénétique qui fragilise les cellules de la paroi intestinale, mais des personnes saines possèdent également la mutation dans leur génome. Dans ce cas, qu’est-ce qui protège ces personnes de la maladie ? Une nouvelle étude, menée par des chercheurs de la faculté de médecine Grossman de l’université de New York, appuie la théorie selon laquelle, chez ces personnes saines, les cellules T (défenseurs du système immunitairesystème immunitaire) sécrètent une protéineprotéine appelée inhibiteur d’apoptose 5 (API5), permettant d’arrêter l’attaque des cellules de la paroi intestinale.

De nouveaux traitements à base d’inhibiteur d’apoptose 5 ?

En revanche, l’infection par un norovirusnorovirus (la principale cause de gastro-entérites aigües) bloque la sécrétionsécrétion de l’API5 par les cellules T chez les souris élevées pour présenter une forme de la maladie de Crohn, ce qui provoque la mort des cellules intestinales. « Notre étude suggère que lorsque le norovirus infecte des personnes dont la capacité à produire l’inhibiteur d’apoptose 5 est affaiblie, il fait pencher la balance vers une maladie auto-immune à part entière », relate dans un communiqué Ken H. Cadwell, coauteur de l’étude et professeur de microbiologie.

L’étude met ainsi en lumièrelumière le rôle clé joué par l’API5 dans la maladie de Crohn, qui pourrait ouvrir la voie à de nouveaux traitements. Les auteurs préviennent toutefois qu’il n’est pas encore certain que le traitement par injection puisse être administré en toute sécurité chez l’Homme.


La maladie de Crohn serait-elle déclenchée par une bactérie ?

Article de Julie KernJulie Kern, publié le 2 avril 2021

La maladie de Crohn est une maladie chronique inflammatoire de l’intestin à l’origine inconnue. Des chercheurs pensent qu’une bactériebactérie E. coli un peu particulière pourrait la déclencher.

La maladie de Crohn est une maladie chronique inflammatoire qui affecte toutes les portions de l’intestin. Elle se manifeste par « poussées inflammatoires » difficiles à prévoir et d’intensité variable. L’inflammationinflammation chronique de la muqueusemuqueuse intestinale provoque diarrhéesdiarrhées, troubles de l’alimentation ou encore hémorragies, qui affectent la vie quotidienne des malades et nécessitent parfois une hospitalisation. Environ 200.000 personnes sont concernées par cette maladie dont la cause est encore inconnue. Les scientifiques ont mis en lumière des gènes pouvant augmenter le risque de développer la maladie de Crohn, mais la part génétique ne saurait à elle seule expliquer son apparition. Des facteurs environnementaux semblent aussi impliqués. En effet, l’inflammation altère l’équilibre de l’intestin et aussi celui du microbiote.

La malbouffe augmenterait le risque de développer la maladie de Crohn

Selon des chercheurs de l’université de McMaster au Canada, le contexte inflammatoire de la maladie de Crohn favorise l’invasion d’un colibacille particulier, appelé E. coli adhérent invasifinvasif (ECAI). Ce dernier est présent dans 70 à 80 % des personnes atteintes de la maladie de Crohn étudiées. Ils décrivent dans Nature Communications les facteurs génétiques qui permettent aux ECAI d’envahir et de persister dans la muqueuse intestinale des malades.

Un E. coli bien armé

De prime abord, il est difficile de différencier un E. coli commensal, une bactérie commune du microbiotemicrobiote intestinal sain, d’un ECAI, potentiellement pathogènepathogène. Ce dernier ne révèle son visage qu’en condition inflammatoire. En effet, les scientifiques ont identifié plusieurs gènes métaboliques qui sont surexprimés lors d’une inflammation et qui lui permettent de survivre et de se multiplier. Parmi eux, il y a celui qui code pour une nanomachinenanomachine, assez répandue chez les bactéries, le système de sécrétion de type IV (T4SS). In vivo, dans un modèle murinmurin qui reproduit la maladie de Crohn, les bactéries privées du T4SS sont incapables de coloniser l’intestin, au contraire sa présence permet aux ECAI d’adhérer à la muqueuse intestinale et de former un biofilm qui les protège des antibiotiquesantibiotiques.

En effet, le T4SS est composé de plusieurs protéines qui forment un complexe autour d’un « trou » qui traverse la membrane et la paroi bactérienne. Ce trou, appelé piluspilus, permet aux bactéries d’échanger de l’ADNADN (lors de la conjugaison), mais aussi de sécréter des protéines dans le milieu extérieur. Les pili participent également à l’adhérence bactérienne et à la production de biofilms. Évidemment, la présence des ECAI protégés dans leur matrice ne facilite pas la résolutionrésolution de l’état inflammatoire caractéristique de la maladie de Crohn. Mais peut-on dire que ces bactéries sont l’agent causal de la maladie ? Brian Coombes, scientifique à l’université de McMaster et directeur de cette recherche, y croit. « Nous pensons que l’ECAI est un déclencheur potentiel de la maladie de Crohn », déclare-t-il dans un communiqué de presse. Si cette hypothèse est plausible, d’autres études seront nécessaires pour la confirmer.

 

 

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Written by Milo

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