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L’ombre de « la fièvre du chameau » plane sur le mondial de foot au Qatar

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Avec des supporters venus du monde entier, les autorités sanitaires anglaises craignent que les fans de foot ramènent chez eux une maladie particulièrement mortelle : la fièvre des chameaux.

Un stade de foot plein à craquer, des effusions de joie, la troisième mi-temps qui se poursuit jusque tard dans la nuit, une Coupe du monde est un évènement propice à la transmission de toutes sortes de maladies. Les autorités sanitaires anglaises, l’UKHSA, alertent les médecins du Royaume-Uni sur l’état de santé des personnes revenant du Qatar, selon The Sun. Trois symptômes sont en ligne de mire : la toux, la fièvre et les difficultés respiratoires. Des symptômes très fréquents en ce début d’hiver qui peuvent être provoqués par de nombreux virus comme ceux de la grippe ou du SARS-CoV-2, particulièrement actifs ces dernières semaines. Ce que craint l’UKHSA, c’est la recrudescence d’une maladie surnommée la fièvre des chameaux particulièrement mortelle : le MERS pour Middle East Respiratory Syndrome.

Le MERS-CoV, un autre coronavirus mortel

Le MERS est provoqué par un coronavirus, le MERS-CoV, identifié pour la première fois en Arabie saoudite en 2012. Depuis, 2 600 cas confirmés de MERS ont été recensés pour 938 décès essentiellement dans 12 pays du Moyen-Orient. L’infection est particulièrement létale, en moyenne 30 % des personnes touchées décèdent des suites de la maladie, c’est seulement entre 0,2 et 3 % pour la Covid-19.

L’UKHSA craint que les supporteurs britanniques, mais aussi ceux venus du monde entier, présents au Qatar contractent la maladie et la ramènent chez eux. Le MERS ne semble pas bien se transmettre entre les humains hors des hôpitaux et des contaminations à l’intérieur d’un même foyer. La plupart des cas sporadiques apparaissent après le contact avec des camélidés (chameau et dromadaire), les hôtes intermédiaires du virus, ou des produits dérivés de ces derniers. Les balades en chameau et la consommation de leur lait (non pasteurisé) sont des activités très populaires au Moyen-Orient. En conséquence, l’UKSHA préconise de limiter au maximum le contact avec les chameaux et de bien respecter les règles d’hygiène de base.

La toux, la fièvre et les difficultés respiratoires apparaissent dans les 14 jours suivant l’infection. Pour différencier le MERS des autres infections similaires, les médecins disposent d’un test de dépistage spécifique du MERS-CoV, un voyage récent au Moyen-Orient est aussi un signe important aidant au diagnostic. 

Ce n’est pas la première fois que l’UKHSA alerte sur les risques du MERS, un message similaire avait été diffusé en juin 2022 à l’occasion du pèlerinage vers La Mecque, ville sainte d’Arabie saoudite qui accueille en même temps des millions de personnes à cette occasion.

 

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Written by Barbara

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