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Lufthansa fait machine arrière et autorise finalement les AirTags



En moins d’une semaine, les appareils de géolocalisation d’Apple pour suivre ses bagages ont été bannis puis réintroduits par la compagnie aérienne allemande.

C’est un petit objet qui a créé un grand imbroglio. Le 9 octobre, Lufthansa expliquait dans un tweet que les AirTags ne seraient plus autorisés sur leurs vols. Mais le 12 octobre, une nouvelle publication de la compagnie aérienne allemande laisse entendre le contraire.

Alors que les pertes de bagages rythment les étés des entreprises de transports, les appareils de géolocalisation ont le vent en poupe. Placés dans les valises, ils permettent à leurs propriétaires de retrouver leurs biens égarés. Cet été, les balises d’Apple ont même confondu un voleur en série travaillant dans un aéroport américain.

Aucun texte précis pour justifier son interdiction

Malgré leur utilité pour les passagers, ces systèmes de géolocalisation ont été bannis des vols de la compagnie. Ils devaient être éteints avant d’être placés dans les bagages enregistrés, qui sont placés en soute.

Lufthansa avait alors expliqué à Tech&Co “suivre les recommandations de l’Organisation de l’aviation civile internationale”. Pourtant, malgré les relances, l’entreprise n’avait pas été en mesure de nous indiquer les textes précis auxquels elle faisait référence. Elle mentionnait simplement la réglementation sur les marchandises dangereuses.

Le média Apple Insider avait fustigé cette décision. Non seulement parce que cette réglementation ne concernait pas ces petits appareils, mais aussi parce qu’en cas d’interdiction des AirTags et produits similaires, les montres connectées auraient dû être logiquement interdites de vol.

Pas de risque pour la sécurité

Des experts ont alors pointé du doigt la mauvaise publicité générée par les systèmes de géolocalisation pour réellement justifier leur interdiction. Sur les réseaux sociaux, les internautes partagent de plus en plus régulièrement leur étonnement quant à la géolocalisation de leurs bagages.

Face à l’incompréhension générale, la compagnie aérienne a fait marche arrière. Pour se justifier, elle a invoqué les autorités aéronautiques allemandes. Selon Lufthansa, elles auraient confirmé qu’elles partageaient leur évaluation des risques.

C’est-à-dire que “les dispositifs de géolocalisation dotés d’une batterie et d’une puissance de transmission très faibles dans les bagages enregistrés ne présentent pas de risque pour la sécurité”, précise un tweet de l’entreprise.

Une décision en tout point contraire avec les arguments ayant poussé l’entreprise à interdire ces mêmes appareils. Surtout, ce message laisse entendre que Lufthansa est en faveur des systèmes qu’elle a banni. Pour couper court, la compagnie aérienne a indiqué au New York Times qu’elle ne s’exprimera plus sur ce sujet.

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Written by Germain

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