Pierre T.
Selon un rapport de Bloomberg, Apple est en train de créer son propre chatbot alimenté par l’intelligence artificielle, que certains ingénieurs appellent “Apple GPT”. La société n’a apparemment pas encore de plans concrets pour rendre cette technologie accessible au public.
Comme le souligne Bloomberg, ce chatbot utilise son propre modèle de langage étendu (LLM) appelé “Ajax”, qui fonctionne sur Google Cloud et est construit avec Google Jax, un framework créé pour accélérer la recherche en apprentissage automatique. Des sources proches de la situation ont indiqué à l’agence que plusieurs équipes chez Apple travaillent sur le projet, ce qui inclut la prise en compte des implications potentielles en matière de confidentialité.
Tandis que d’autres géants de la technologie, tels que Meta, Microsoft et Google, se sont rapidement lancés dans la commercialisation de produits d’IA générative pour les entreprises et le grand public, Apple s’est fait remarquer par son absence. Bien qu’Apple ait interdit à ses employés d’utiliser ChatGPT, Bloomberg rapporte que les ingénieurs utilisent en interne un chatbot alimenté par Ajax. Ajax a été créé pour “unifier le développement de l’apprentissage automatique”, selon Bloomberg.
Apple est resté assez discret dans le domaine de l’IA générative, bien que la société intègre depuis longtemps l’IA dans ses logiciels. Son système d’IA le plus célèbre est Siri, l’assistant vocal qui a contribué à lancer cette tendance chez les entreprises technologiques, mais les critiques affirment depuis longtemps que Siri a encore beaucoup de progrès à faire.
Lors d’une récente interview avec Good Morning America, Tim Cook a déclaré que la technologie de l’IA est quelque chose que Apple étudie de près.
D’autres entreprises ont commencé à travailler ensemble pour rendre différents LLM disponibles pour les start-ups et les chercheurs. Meta a annoncé mardi que son LLM LLaMA 2 serait accessible sur la plateforme Azure de Microsoft. Microsoft utilise également le modèle GPT d’OpenAI sur son produit de recherche Bing.
Sources: Bloomberg (lien sans suivre)
